Le 10 janvier dernier paraissait Spare, le livre autobiographique de Harry. L’occasion pour le Duc de Sussex de dévoiler les coulisses de la famille royale.

Un ouvrage qui n’évoque pas uniquement les conflits avec son frère le prince William ou sa relation avec Meghan Markle. Au fil des pages, Harry partage aussi ses sentiments liés à la perte de sa mère. Il revient notamment sur une séance de thérapie au cours de laquelle un parfum que portait souvent Lady Diana lui a permis de ressusciter des souvenirs enfouis.

« J’ai ouvert le flacon et j’ai inspiré très fort »

« Je me suis souvenu de l’heure du coucher au palais de Kensington, quand je lui disais bonne nuit au pied de l’escalier et que je lui faisais un bisou dans le cou, inhalant son parfum avant d’aller m’allonger dans l’obscurité avec le sentiment de me trouver si loin, si seul, et le désir ardent d’entendre sa voix juste une fois de plus », écrit Harry à propos d’un entretien avec sa thérapeute. 

Celle-ci lui demande alors de continuer dans cette voie. Ce qu’il fait en apportant un flacon du parfum préféré de Diana : First, de Van Cleef and Arpels. 

« Au début de la séance, j’ai ouvert le flacon et j’ai inspiré très fort. Comme une pastille de LSD. J’ai lu quelque part que l’odeur est notre sens le plus ancestral et ça collait très bien avec l’expérience que j’ai vécue à ce moment-là : des images qui jaillissaient de la partie la plus primale de mon cerveau », poursuit le Duc de Sussex. 

Il se remémore alors un tendre moment de complicité avec sa mère, qui avait caché des bonbons dans ses chaussettes pour qu’il puisse les déguster à l’école, alors que c’était strictement interdit. « Maman était en train d’enfreindre les règles de l’école en gloussant, ce qui m’a fait l’aimer encore davantage », se souvient Harry.

Le parfum du roi Charles III, synonyme de l’absence de sa mère pour Harry

Dans son livre, le Duc de Sussex évoque également le parfum de son père, le Roi Charles III. Cette fois, il n’est pas du tout question de souvenirs agréables. Bien au contraire. Il revient sur un épisode ayant justement eu lieu la veille du décès de la princesse Diana, décédée dans un accident de la route le 31 août 1997.

« Il passait son temps à tout renifler. La nourriture, les roses, nos cheveux. Sans doute a-t-il été un chien limier dans une autre vie, relate Harry. Peut-être avait-il contracté cette habitude parce qu’il était très difficile de percevoir la moindre odeur sous son propre parfum. Eau Sauvage. Il s’en barbouillait les joues, le cou, la chemise (…) Ce parfum venait de Paris. C’était marqué sur le flacon. Et ça m’a fait penser à Maman. Oui, Harry, Maman est à Paris. Le divorce avait été officiellement prononcé un an auparavant. Presque jour pour jour. Soyez sages, les garçons. Oui, Papa. Ne vous couchez pas trop tard. Il est parti. Son parfum est resté. »

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