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Moins de maquillage, plus de naturalité… Le confinement a sans doute eu un impact sur les habitudes de consommation de cosmétiques des femmes françaises, selon une étude Ifop pour le Label Slow Cosmétiques.
Comprendre les nouvelles habitudes de beauté des Françaises après le confinement. Voilà le but de l’étude commandée à Ifop par Le Label Slow Cosmétiques. Cette enquête a été menée sur 3.018 personnes, âgées de 18 ans et plus, dont 1.603 femmes. Confinement, souhait de rester au naturel, envie de consommer les cosmétiques différemment… L’étude donne quelques pistes de réflexion pour expliquer les nouvelles envies et habitudes des Françaises en terme de beauté.
Moins de maquillage à cause du confinement ?
Seulement 21% des femmes interrogées disent se maquiller tous les jours, contre 42% en 2017. Une donnée qui peut s’expliquer en partie par le passage du confinement. En effet, un peu moins de la moitié (44%) des femmes interrogées expliquent que le port du masque les empêche de se maquiller les lèvres. Appliquer un rouge à lèvres avec un masque n’est pas pratique : il risque de se déplacer et de se transférer sur le masque. Cependant, 46% des femmes affirment continuer à se maquiller les yeux, qui eux, ne sont pas impactés par le port du masque. Les 18-30 ans sont plus de la moitié (53%) à dire qu’elles se maquillent beaucoup moins qu’avant ; la crise sanitaire et expliquent qu’elles privilégient les soins au make-up. Un chiffre qui peut s’expliquer par l’augmentation du temps passé en télétravail : les femmes se sentent ainsi moins « obligées » de se maquiller puisqu’elles restent chez elles pour travailler. Cependant, il est important de rappeler que si une pression sociale concernant le maquillage peut être perçue par les femmes (deux sur trois pensent que le maquillage est indispensable au travail), 45% des interrogées affirment qu’elles se maquillent pour elles et non pour les autres, contre 4% qui le font pour le regard des autres.
Le confinement a-t-il accéléré et encouragé une consommation plus responsable ?
Si la tendance du « No make-up » semble être adoptée par les jeunes femmes de moins de 30 ans, près de la moitié (46%) de celles qui ont de plus de 65 ans considèrent que le fait de ne pas se maquiller en public est une preuve de laisser-aller. Autre donnée intéressante : la crise sanitaire aurait permis aux femmes de remettre en question leurs habitudes beauté. Ainsi, près de la moitié des interrogées (48%) souhaitent aussi retrouver un visage naturel et préfèrent des soins dépourvus de produits chimiques. Une information qui explique que 53% des femmes qui ont répondu à l’enquête privilégient maintenant les produits naturels, les cosmétiques maison ou issus de producteurs locaux (34%). Deux personnes sur trois parmi les moins de 25 ans disent que le facteur du bien-être animal et l’impact environnemental comptent dans leur choix de cosmétiques.
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