Le derrière bien rebondi de certaines stars, mais aussi des icônes de la mode ou du fitness vous font envie ? Bonne nouvelle il n’est pas inatteignable si la nature ne vous a pas naturellement gâtée. Avec du travail, et surtout beaucoup de patience, car la quête de la fesse haute, galbée et bien rebondie n’est pas de tout repos, est possible d’arborer une allure callipyge.
Que ce soit sur les réseaux sociaux, sur YouTube ou encore directement en salle de sport, la traque des fesses rebondies est désormais partout ! Une tendance que l’on doit pour beaucoup aux stars de la chanson ou des petits écrans, mais aussi à certaines influenceuses, prônant parfois le bodypositivisme quand leurs fesses sont naturelles ou au contraire, la quête du corps parfait quand elles ont eu recours à la chirurgie ou au sport intensif dans le cas des fit influenceuses (Sissy MUA, Sonia Tlev, Lucile Joseph, Stéphanie Fichaux, Julie Pujols-Benoit, Karoline.Ro…).
Aujourd’hui, les femmes s’entichent de plus en plus jeunes d’arborer un fessier volumineux et surtout, bien bombé, oubliant au passage que nous n’avons pas tous.tes le capital génétique permettant d’avoir des fesses développées et surtout que ce genre de silhouette s’obtient difficilement avec du sport seulement, mais passe aussi et surtout par la case médecine et chirurgie esthétique.
Une tendance historique !
Avant que la mode ne glorifie les mannequins proches de l’ultra minceur (on se souvient que Kate Moss était surnommée avec admiration « la brindille »), on a toujours aimé les femmes aux formes plus généreuses. « Il n’y a qu’à se promener dans les allées dédiées à l’art antique du Louvre ou du British Museum pour constater qu’à l’époque gréco-romaine, les femmes aux cuisses, hanches et fesses généreuses étaient la norme » indique le Dr Koutsomanis, chirurgien esthétique à Paris. « C’est imprégné dans notre culture qu’une femme au bassin large est faite pour avoir des enfants, et cela a donc été l’unique symbole de pure féminité ».
Les stars pulpeuses imposent le fessier rond
À la fin des années 90, on a vu apparaître des modèles de beauté allant à l’encontre des critères du mannequinat. Laetitia Casta impose ses formes sur les catwalks, Christina Hendricks, Sofia Vergara et Eva Longoria débarquent à l’écran, Jennifer Lopez, Shakira et Beyonce, puis plus tard Rihanna trémoussent leur croupe sur scène et deviennent des déesses vivantes…
Plus encore, il y a environ 3 ans, on a vu se développer la mode du « Brazilian Butt Lift », cette mode des très grosses fesses, où la taille du fessier n’était plus du tout proportionnel au reste du corps, d’autant qu’il s’accompagne d’un ventre plat et d’une taille fine. Elle a pris de fortes proportions au moment où Kim Kardashian et ses sœurs Khloé Kardashian et Kylie Jenner ont opté pour ce style très particulier et se sont affichées sur les réseaux sociaux, tout comme Cardi B, Nicki Minaj, Meghan Thee Stallion, Iggy Azalea… À tel point qu’en 2019, l’augmentation du fessier est l’intervention chirurgicale qui affiche la plus forte hausse (+38,4%), selon une étude de l’ISAPS (Société internationale de chirurgie esthétique et plastique). Pourtant, le soufflet retombe rapidement et les lanceuses de tendance elles-mêmes ont revu le volume de leur derrière à la baisse. « De 2 à 3 demandes par semaine, je suis aujourd’hui à une demande toutes les 2-3 semaines au cabinet » précise le chirurgien. « En revanche, la quête d’un fessier bien bombé et sublimé est totalement actuelle. J’ai des patientes qui consultent dans cette optique plusieurs fois par semaine, même si cela n’aboutit pas toujours » reconnait le chirurgien. À ces patient.e.s, « je recommande selon les cas une retouche de la zone « hanches, poignées d’amour et culotte de cheval » en liposuccion, qui peut à elle seule sublimer la fesse, ou je passe par une injection de graisse ou une pose de prothèses » précise le Dr Koutsomanis.
Ces 4 techniques qui permettent d’avoir de jolies fesses bombées
- Le sport
Tout se joue essentiellement autour du grand fessier que l’on pourra développer avec de la musculation hypertrophique (squats, fentes croisées ou poussée de fonte…). Mais attention, il faut s’avoir que plusieurs conditions s’imposent pour développer son fessier grâce au sport. « Cela dépend d’une part du capital de départ bien entendu » précise Mehdi, coach sur l’application de fitness et nutrition TrainSweatEat, lancée par Sissy MUA et son compagnon Tini. Mais « c’est aussi une question de morphologie » explique le Dr Koursomanis. En effet, « la manière dont notre lordose (courbure de la colonne vertébrale vers l’intérieur) est développée va conditionner notre prise de volume grâce au sport. Plus elle est prononcée, plus le muscle fessier a besoin de se développer pour maintenir une position statique efficace. Si au contraire on a plutôt une délordose, le muscle se développera moins et les exercices auront surtout tendance à muscler les quadriceps situés au niveau des cuisses » explique le médecin qui précise toutefois que « dans tous les cas, cela vaut la peine de faire du sport dans l’optique de développer les muscles fessiers ».
Enfin, « une alimentation trop restrictive en termes d’apports caloriques limitera le développement de la masse musculaire, notamment au niveau du fessier. En effet, les muscles ont besoin d’énergie pour se construire » ajoute Mehdi. « Dans tous les cas, un résultat satisfaisant s’obtient sur plusieurs mois de travail régulier. Certaines personnes moins gâtées par la nature peuvent mettre des années à atteindre le résultat escompté », précise le coach.
La bonne routine selon Mehdi :
« Désolé de vous annoncer que le fameux Cuisse Abdos Fessiers ne vous aidera pas à avoir le fessier bombé dont vous rêvez » annonce le coach ! « Le hip trust est l’exercice phare pour cibler le grand fessier. L’idéal est de réaliser une bonne combinaison entre étirement et contraction pour optimiser les résultats, avec une dizaine de répétitions environ (sinon c’est le signe que la charge choisie n’est pas la bonne) ».
Celui qui signifie littéralement « coup de hanche » consiste à engager le bassin dans une extension de hanche au sol, à l’aide d’un élastique placé sur les cuisses ou encore d’un banc ou swiss ball. L’idée reste à chaque fois d’être en appui sur les omoplates en soulevant le torse à l’horizontal, de manière à former un angle de 90° avec les genoux au moment où le corps se lève. Pour cela, une rétroversion du bassin et une contraction des abdominaux et des fesses seront nécessaires. Le fait d’ajouter une charge additionnelle va permettre une contrainte supplémentaire permettant au grand fessier de se développer.
Un peu plus funs (et complets), des sports comme la corde à sauter ou le roller sont parfait pour muscler le bas de corps, dont le fessier.
- Les injections corporelles
Comme pour (re)donner du volume à certains endroits du visage, l’acide hyaluronique peut offrir du galbe aux fesses. On utilise pour cela un acide hyaluronique réticulé de type HYAcorp (laboratoire BioScience GmbH) aux propriétés viscoélastiques qui se prête ainsi particulièrement bien à la zone.
« Comme elle présente des risques sceptiques importants, cette technique est réalisée au bloc, mais sous anesthésie locale » explique le Dr Koutsomanis, qui ajoute que « les résultats sont naturels, mais immédiats et durent entre 12 et 24 mois selon les personnes ».
À quel prix ? Selon la quantité nécessaire à injecter dans chaque fesse, comptez entre 4000 et 8000€.
- La radiofréquence augmentée
+25% de muscles et –30% de graisse dans les fesses, c’est ce que promet la technologie d’Emsculpt NEO de BTL. Cet appareil de médecine esthétique réunit deux technologies permettant de développer et raffermir les muscles tout en brûlant les graisses de la zone. Une prouesse rendue possible grâce à l’association d’ondes électromagnétiques focalisées de haute intensité (HIFEM®) avec une radiofréquence capable de chauffer plusieurs profondeurs à des températures calculées selon le type de tissu impacté afin de produire un effet de lyse sur les adipocytes qui sont détruits et progressivement éliminés par l’organisme.
À quel prix ? Pour 4 séances de 30 minutes, soit l’équivalent d’environ 6 mois de sport intensif une fois par semaine.
- Le lipofilling
La technique du lipofilling consiste à prélever de la graisse à l’endroit du corps qui en présente en excès (cuisses, hanches, culotte de cheval, ventre), de manière à la réinjecter, une fois filtrée, au niveau des fessiers. Réalisée au bloc, cette opération offre une augmentation harmonieuse et naturelle
À quel prix ? Selon la quantité de graisse à prélever et réinjecter, on est entre 6000 et 10000€.
- La pose d’implants
Tout comme pour les prothèses mammaires, il s’agit ici d’installer des prothèses spécifiques durablement, qui offrent galbe et volume au fessier. Elles sont ici placées à l’intérieur du muscle et peuvent, selon la taille appliquée offrir un volume très conséquent. « C’est idéal par exemple, pour les personnes ayant les fesses plates ou celles qui n’ont pas de graisse à prélever ailleurs pour réaliser un lipofilling » indique le Dr Koutsomanis.
À quel prix ? Une telle opération est en général facturée entre 7000 et 9000€.
Crédits photos : JLPPA / Bestimage
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