Si les femmes sont généralement la cible des critiques sur le physique, les participantes à l’élection Miss France le sont d’autant plus. Scrutées par des milliers de personnes le jour de l’élection, elles deviennent les défouloirs de nombreux internautes. Un phénomène auquel a été confrontée Laury Thilleman, élue Miss France en 2011.

Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, la jeune femme revient sur les remarques reçues durant son année en tant que reine de beauté.

« C’était d’une telle violence ! »

« À l’époque, on m’a critiqué sur mon nez, sur mes dents. C’est une sacrée claque quand tu reçois plein de réflexions du genre ‘C’est quoi ce nez ?’, ‘Elle a un sourire de cheval !’. C’était d’une telle violence ! », confie-t-elle.

Et d’ajouter : « tu as 19 ans et en 3 ou 4 heures de temps, tu deviens la jeune femme la plus médiatisée de France. Tu ne sais pas poser, on te maquille d’une certaine façon alors que tu ne te maquilles jamais donc tu ne te reconnais pas. Et tu lis forcément les commentaires : c’est ta seule valeur, et tu te demandes toujours s’il n’y a pas une part de vérité dans la critique… »

Aujourd’hui, elle laisse ces critiques loin d’elle : « Maintenant je prends du recul… Je me sens bien mieux aujourd’hui ! J’ai un fort taux de ‘yang’ en moi. Tout le monde pense que je suis ‘full’ féminine mais je pense que j’ai toujours ce truc en moi un peu naturellement, et qui s’est exacerbé après Miss France… J’ai envie de dire : ‘Moi aussi je peux être un bonhomme !’ (rires) ».

Laury Thilleman, opposée à la chirurgie esthétique

Également interrogée sur un éventuel recours à la chirurgie esthétique, Laury Thilleman répond : « Ce n’est pas ce que je prône alors j’espère ne jamais y passer ».

Pour la jeune femme de 31 ans, pas question de subir une opération en dehors d’une chirurgie réparatrice. « Je n’ai pas encore osé franchir le pas mais si c’était le cas, je ferais de la chirurgie réparatrice… J’ai un mélasma (une hyperpigmentation cutanée, ndlr) qui s’est créé en faisant du surf », confie-t-elle. « Et s’il y a possibilité de faire de la chirurgie esthétique pour un plateau tibial, why not… Parce que j’ai les genoux en vrac ! ».

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