Marie Claire : À quelle heure vous levez-vous ?

Aerin Lauder : Très tôt, vers 5 h 45 ou 6 heures. J’ai besoin de peu de sommeil. Dans ce sens, je suis un pur produit de « la ville qui ne dort jamais ». Mes premiers gestes : je me prépare un café, je lis mes e-mails, je scrolle sur Instagram. Je fais une promenade matinale. C’est un moment pour moi.

Sortez-vous sans maquillage ?

Oui, surtout l’été quand je vais à la plage. Je porte juste un soin hydratant teinté doté d’un SPF. Plus généralement, je me contente souvent d’un trait d’eye-liner brun – un réflexe hérité de ma mère – et d’un mascara.

Êtes-vous sportive ?

J’adore le sport – une autre raison de se lever tôt pour aller marcher dans un parc ou faire un cours de Pilates. L’exercice physique est tellement important pour l’esprit et le bien-être en général. Et pas besoin de choisir des disciplines extrêmes, être dehors est déjà très bénéfique.

Suivez-vous un régime particulier ?

J’essaie de suivre un régime méditerranéen incluant plus de poisson, de légumes et moins de viande. Je pense vraiment que l’on se sent mieux quand on mange sainement.

Quels sont vos gestes de beauté écologiques ?

Je recycle un maximum à la maison. Pour ma marque, je travaille sur des packagings durables.

Aimez-vous votre âge ?

Il n’est pas toujours facile de mettre ses lunettes et découvrir les petites lignes qui apparaissent sur le visage. Mais vieillir devient beau quand on l’accepte et qu’on l’assume. De plus en plus de femmes incarnent ce « bien vieillir ».

Comment soignez-vous votre peau ?

Je suis fan des gammes Advanced Night Repair et Re-Nutriv d’Estée Lauder, que j’utilise religieusement plusieurs fois par jour. J’ai été à bonne école avec ma grand-mère, qui me disait toujours : « Tu n’as qu’un visage, prends-en soin ! » et me rappelait l’importance d’utiliser des crèmes, de boire beaucoup d’eau. Ses parents étaient hongrois et lui avaient transmis une vision très européenne de la beauté.

Que disent de vous vos cheveux ?

Ils sont ma signature. J’ai la même coupe et la même couleur depuis toujours, même si je porte mes cheveux un peu plus courts actuellement. Je n’ai fait qu’une exception, quand je vivais à Vienne : j’étais encore à l’école, parlais mal autrichien, et je suis un jour sortie de chez le coiffeur avec un carré au menton.

Quelles sont les senteurs de votre enfance ?

Celles que je sentais autour d’Estée. Les odeurs poudrées et de rose des compacts, rouges à lèvres et parfums qu’elle testait constamment.

Portez-vous un parfum tous les jours ?

Oui et j’adore ça. J’alterne quatre ou cinq fragrances selon où je suis, ce que je fais, et l’heure de la journée.

Quelles sont les plus belles femmes que vous ayez côtoyées ?

Carolyn Murphy est une femme magnifique et une très belle personne, au propre comme au figuré. Je la connais depuis qu’elle est devenue égérie Estée Lauder, il y a vingt-trois ans. C’est une surfeuse, comme l’un de mes fils, et nous sommes parties avec lui une semaine au Costa Rica. Il m’a dit au retour que surfer au coucher du soleil avec elle resterait son meilleur souvenir de vacances.

Une icône de beauté ?

Ma grand-mère pour son sens du style et son amour des cosmétiques. C’était une vraie passionnée. 

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