En 2011, elle déclarait au Daily Mail « vouloir embrasser son âge » sans avoir à passer par la case chirurgie. Aujourd’hui, à 66 ans, Kim Cattrall assume avoir totalement changé d’avis à ce sujet. L’actrice, que l’on retrouvera prochainement dans la série And Just Like That en tant que Samantha Parker, confie dans une interview accordée à The Sunday Times publiée ce dimanche 4 juin, vouloir à tout prix limiter les effets du vieillissement.

« Ce n’est pas seulement une affaire de vanité » 

Confrontée sur sa déclaration d’antan concernant sa prise de position contre la chirurgie esthétique, Kim Cattrall a répondu « avoir dit ça dans la quarantaine ». Désormais, elle affirme vouloir lutter « contre le vieillissement de toutes les manières possibles ».

Et d’ajouter : « Il y a tellement d’autres alternatives maintenant, des traitements qui stimulent votre propre corps à lutter contre le vieillissement. Il y a des produits de remplissage, du botox, il y a tellement de choses différentes que vous pouvez vous renseigner et essayer de voir si c’est pour vous. Mais oui, si vous avez l’argent et, plus important encore, le bon chirurgien. On ne le soulignera jamais assez. Tu veux pouvoir te ressembler ! », a-t-elle déclaré au Sunday Times.

Ce changement d’avis, la comédienne l’explique en partie par les besoins de son métier : « Ce n’est pas seulement une affaire de vanité. Je joue le rôle d’un certain type de femme qui a l’air d’une certaine façon. Et professionnellement, je prends soin de moi. »

Découragée par le manque de femmes âgées à l’écran 

À Hollywood, s’il est autant difficile de s’accepter en tant que femme qui vieillit, c’est notamment car l’accès aux rôles devient compliqué avec le temps. Un phénomène que dénonce Kim Cattrall comme de nombreuses autres actrices comme Marcia Cross ou encore Naomi Watts.

En 2020, le magazine américain People publie une interview de l’actrice en ce sens. La comédienne évoque alors le manque de femmes âgées à l’écran mais également la peur de ne plus réussir à trouver de rôle. « Dès 50 ans, j’ai senti les choses s’éloigner, a-t-elle avoué. C’était un changement progressif, mais les scripts ont été coupés en deux. [À Hollywood], à 20 et 30 ans vous êtes soit une ingénue, soit une femme de premier plan, puis les années passent et vous êtes une épouse divorcée ou une couguar. Et je ne suis rien de tout cela. »

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