En novembre dernier, Gilles Bouleau a reçu Eric Zemmour pour sa première interview télévisée en tant que candidate à l’élection présidentielle. Sauf que les questions n’ont pas plus à l’homme politique qui a insulté le journaliste hors antenne. Le présentateur du JT de TF1 revient sur cette histoire dans les colonnes de Télé 7 Jours, ce lundi 17 janvier.
Gilles Bouleau qualifié de «procureur pugnace et de mauvaise foi» par Eric Zemmour. Le 30 novembre dernier, le journaliste de TF1 a interviewé le candidat à l’élection présidentielle lors de son JT. Leur échange étaient tendus. L’invité lui reprochait de ne pas l’avoir suffisamment interrogé sur son projet politique. Quelques minutes après sa sortie du plateau, Eric Zemmour s’est emporté : «Monsieur Bouleau n’a pas fait son travail, Monsieur Bouleau a voulu faire le malin devant ses confrères… » Jusqu’à lâcher un « connard ». Insulté, Gilles Bouleau revient sur les faits dans le magazine Télé 7 Jours, ce lundi 17 janvier.
« Il a une dent contre moi, je n’ai de dent contre personne » affirme Gilles Bouleau auprès de nos confrères. Avant d’expliquer : « J’ai travaillé pendant des heures, avec mon équipe, pour que les questions soient pertinentes et irréprochables. J‘ai l’esprit tranquille. » Le présentateur en profite pour donner quelques conseils à adopter face à un invité quelque peu désagréable. « Il faut garder son sang-froid. Et ne surtout pas tomber dans un éventuel piège qui ferait qu’un responsable politique voudrait faire de vous son adversaire » averti le journaliste de 59 ans. Et de clarifier son rôle : « je suis journaliste, je pose des questions. »
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Eric Zemmour en colère contre Gilles Bouleau
Ce n’est pas la première, ni la dernière fois que Gilles Bouleau doit affronter des personnalités hargneuses. Dans un long entretien accordé au Journal du Dimanche paru le 9 janvier 2022, le journaliste est revenu sur les faits. « Ce n’est pas si grave, j’ai tout connu dans les interviews politiques » a-t-il expliqué avant d’énumérer plusieurs exemples : « Bernard Tapie qui fracasse la porte du studio, François Fillon qui le quitte très mécontent en janvier 2017, comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. » Mais bon, « c’est la vie de ce métier, il faut du sang-froid, du recul et une saine distance aussi. » Avec l’expérience du métier, Gilles Bouleau sait comment réagir face à ces comportements.
Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
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