Un mystérieux indicateur partagerait-il des informations clés du planning de la candidate Marine Le Pen à son adversaire Éric Zemmour ?
C’est un véritable jeu de piste qui devrait séduire les fins limiers, amateurs de politique, et faire tourner en bourrique les détracteurs de la candidate en question : « Pour les journalistes qui nous suivront en Bretagne, prévoyez de partir jeudi en fin de journée pour un déplacement qui se déroulera sur toute la journée du vendredi. Retour le vendredi soir. Pour info : il faut prendre un train Paris-Saint Malo le jeudi en fin de journée et dormir à Saint-Malo. » Ces indices, distillés par le service presse du Rassemblement national dans une boucle WhatsApp, insufflent un certain suspense à cette campagne présidentielle, comme le rapporte Libération, mardi 11 janvier. Si l’équipe de Marine Le Pen agit avec précaution, c’est parce que le camp soupçonne la présence d’une taupe dans leurs fils de communication.
Initialement, la patronne du RN devait se déplacer aux Sables-d’Olonne, en Vendée, les 13 et 14 janvier, mais Éric Zemmour l’a court-circuitée en annonçant se rendre au même endroit le 8 janvier. « C’est une petite mesquinerie de campagne dont on se serait bien passés« , a commenté la fille de Jean-Marie Le Pen lors d’une virée en Occitanie. Principal suspect dans cette fuite ? Jules Torres, rédacteur à Valeurs actuelles, qui avait révélé cette partie de l’agenda de la femme politique sur Twitter.
La confiance règne
Or, Libération atteste avoir interrogé la taupe présumée qui nie les faits et avance que le mouchard serait un membre du staff RN. Le journal évoque un autre suspect, Erik Tegnér, ami de la conseillère du « Z », Sarah Knafo, et patron du média indépendant Livre Noir, fidèle relais des actualités du polémiste. Tant que la balance n’aura pas été trouvée, la méfiance reste de mise.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage
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