Alors que le décès de l’influenceuse MavaChou agite les réseaux sociaux depuis quelques jours, l’avocat de l’ex-compagnon de la youtubeuse s’est exprimé dans l’émission de TF1, Sept à huit, dimanche 9 janvier 2022. Il est monté au créneau contre l’impunité des violences sur la Toile.

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C’est l’une des affaires qui agite la Toile depuis quelques semaines. Le décès de l’influenceuse MavaChou juste avant Noël, le 22 décembre 2021, a fortement ému dans l’Hexagone. Maëva Frossard, de son vrai nom, a décidé de mettre fin à ses jours, après être devenue la cible d’un harcèlement à répétition sur les réseaux sociaux. Dans l’émission Sept à huit de TF1, dimanche 9 janvier 2022, l’avocat de l’ex-compagnon de MavaChou est monté au créneau contre les personnes profanant des violences verbales sur les réseaux sociaux. « Pour eux, ce n’est pas grave », a-t-il déclaré, avant de poursuivre : « On appuie sur un bouton, on envoie un petit message. Ce n’est rien. J’ai dit qu’il s’agissait d’un homicide des temps modernes. Quand vous frappez quelqu’un en permanence, quand vous le giflez en permanence, jour et nuit des milliers de fois, il arrive un décès. Il faut que les gens comprennent que cette lâcheté derrière leur écran, c’est à chaque fois une gifle, un coup de poing, un coup de pied, un acte de violence. »

« Je n’ai qu’un objectif, c’est que la peur change de camp »

Cette mère de quatre enfants, connue pour donner rendez-vous à des milliers d’internautes, en particulier de jeunes mères, avait été victime d’une campagne en ligne la prenant pour cible, après sa rupture avec un autre youtubeur, Adrien Czajczynski. Ce dernier est d’ailleurs soupçonné d’avoir exacerbé les tensions de sa propre communauté envers elle. Pour Me Stéphane Giuranna, avocat de son ancien compagnon, les lois liées à l’anonymat sur les réseaux sociaux sont bien trop laxistes, et il faut désormais sévèrement punir. « Sur les réseaux sociaux, malheureusement les services enquêteurs ont tendance à baisser les bras parce qu’ils savent que l’on ne va pas avoir de levée d’anonymat des réseaux sociaux. C’est là où il faut changer les choses. C’est là ou le gouvernement doit imposer aux hébergeurs de lever l’anonymat. Il faut que les services enquêteurs aient les moyens d’identifier immédiatement les harceleurs et immédiatement de faire un rappel à la loi. Je n’ai qu’un objectif, c’est que la peur change de camp. »

« Il s’agit d’un homicide des temps modernes. Cette lâcheté derrière les écrans, c’est à chaque fois une gifle, un coup de poing, un acte de violence. » déclare l’avocat du compagnon de #MavaChou au sujet de l’anonymat sur les réseaux sociaux. #SeptAHuit pic.twitter.com/rf5k8EwNL3

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