Gilles Bouleau est revenu sur son interview d’Éric Zemmour dans une interview au Journal du dimanche, en kiosque dimanche 9 janvier 2022, et a répondu à ceux qui le trouvaient trop « inquisitoire« .
- Eric Zemmour
- Gilles Bouleau
Une interview électrique qui a divisé. Le 30 novembre 2021, Eric Zemmour a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 sur le plateau du JT de TF1, face à Gilles Bouleau. À sa sortie, le polémiste, remonté, a insulté le journaliste qui avait, pour certains, adopté un ton « inquisitoire« , d’après le JDD. Interrogé à ce propos dans les colonnes de l’hebdomadaire, en kiosques le dimanche 9 janvier 2022, il est revenu sur cet épisode.
« On peut toujours faire différemment, mais c’est l’une des interviews sur lesquelles j’ai le plus longuement travaillé en amont, s’est-il défendu. C’est la première fois que je le rencontrais. Donc je n’avais aucun affect à son égard et ni raison particulière, s’il en fut, de le prendre en grippe. Je crois avoir posé ce soir-là les questions que tout autre journaliste aurait posées« . À Gilles Bouleau de démonter les arguments du candidat : « Je ne pense pas qu’Éric Zemmour, qui avait fait deux jours plus tôt un doigt d’honneur, pouvait s’étonner que j’aborde le sujet. Quant à son programme, je ne lui ai interdit à aucun moment de le développer« .
Éric Zemmour : « Monsieur Bouleau n’a pas fait son boulot »
Eric Zemmour a traité Gilles Bouleau de « connard » en coulisses. Interrogé par BFMTV après cette rencontre considérée par certains comme conflictuelle, il s’était aussi indigné : « C’était une interview d’un procureur […] Monsieur Bouleau a voulu faire le malin devant ses confrères. Monsieur Bouleau n’a pas fait son boulot« .
« Oui. Et ce n’est pas grave. J’ai tout connu dans les interviews politiques. Bernard Tapie qui fracasse la porte du studio, François Fillon qui le quitte très mécontent en janvier 2017, comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon« , a tempéré celui qui présente le JT de TF1 depuis presque dix ans dans le JDD. Avant de déclarer : « C’est la vie de ce métier, il faut du sang-froid, du recul et une saine distance, aussi : les politiques, je ne les vois pratiquement jamais en dehors de mon plateau. Et quand je déjeune avec eux, ce qui est rare, c’est avec les journalistes du service politique« .
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