Deux Oscars, trois Golden Globes, six BAFTA, trois Emmy Awards, un Tony Award… Qui peut s’asseoir à la table de Maggie Smith et lui dire « J’ai eu plus de récompenses que toi » ?

Ce qui est fort avec Maggie Smith, c’est que l’on peut citer plusieurs personnages mythiques dans sa filmographie, quand l’on retient pour d’autres un seul rôle, particulier, plus fort que tous les autres. L’actrice so British est la mythique professeure Minerva McGonagall dans la saga Harry Potter autant que la cultissime Violet Crawley dans Downton Abbey, un personnage que Julian Fellowes a écrit seulement pour elle. Et l’on pourrait aussi citer ses rôles dans Les Belles années, Chambre avec vue, Sister Act… tant d’autres encore.

 

Dame Maggie sur les planches

S’ajoute aux 64 longs-métrages de sa filmographie, une carrière de comédienne. Celle qui étudiait l’art dramatique à la Oxford Playhouse School dans les années 50, monte sur les planches dès 1956, dans New Face 56′ à New-York. Dans les théâtres de Londres, elle joue du Shakespeare, avant d’être Daisy dans Rhinocéros d’Eugène Ionesco, mis en scène par Orson Welles.

La suite heureuse, on la connaît : une carrière au cinéma dès les années 70, à la longévité épatante et aux rôles variés. Peu importe les films et les époques, on retrouve toujours son attitude artisto-british, accompagnée d’une juste dose de dérision. Et puis, son regard malicieux…

Regard unique 

Aujourd’hui, encore, il y a de la malice dans son regard abîmé. À la fin des années 80, Maggie Smith, atteinte d’une maladie auto-immune de la thyroïde, se fait opérer de ses grands yeux clairs. Puis le cancer du sein vient la surprendre et l’affaiblir en 2007. Dans trois films Harry Potter, la battante porte secrètement une perruque en raison de sa chimiothérapie. Finalement guérie après deux ans de traitement, Maggie Smith s’est reposée quelques temps, avant de réapparaître, pour notre grand bonheur, sur petit et grand écran. 

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