Le fameux message « I Am Error » de Zelda II fait partie de ces moments historiques du jeu vidéo, qui sont depuis devenus de véritables memes. Mais peu de gens savent qu’en réalité, ce fameux dialogue était en réalité une erreur de traduction !

Dans la légendaire série The Legend of Zelda, le deuxième opus sorti sur NES en 1987, fait figure de mal aimé. Et pas seulement auprès des fans de la saga : son créateur Miyamoto lui-même le considère comme peu abouti et regrette le passage au scrolling 2D. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il insiste auprès de Nintendo pour faire d’A Link To The Past la véritable suite du premier The Legend of Zelda, en reprenant le style graphique et le gameplay en vue du dessus qui a fait le succès du premier jeu de la série. Mais l’impopularité de Zelda II n’est pas la seule raison pour laquelle il est resté dans la légende : une erreur de traduction a eu un petit impact également.

Ainsi, dans la version anglaise de Zelda II, quand Link arrive dans la ville nommée Ruto, il peut converser avec quelques personnages, dont un barbu sans nom qui se situe dans une sorte de petite maison. Si le joueur décide de lui parler, le fameux personnage lui répond immédiatement un très bizarre « I am error » (ou « je suis une erreur » en français). Alors à moins que ce perso soit le résultat d’une union sans amour, on a du mal à comprendre. En réalité, il s’agit d’un souci de traduction qui n’a jamais été corrigé lors du développement du titre.

En effet, dans la version japonaise originale, ce fameux personnage dit le texte suivant : « Ore no na wa Erā da », qui peut être littéralement traduit par « Mon nom est Erreur ». Là, c’est déjà un peu plus clair. Mais si on ajoute à ça le fait qu’un autre personnage du jeu est appelé « Bagu » soit « bug de software » en japonais, alors on comprend encore mieux ce qu’essayait de faire Nintendo : proposer un easter egg mettant en scène deux personnages liés, l’un était le bug, et l’autre l’erreur informatique. C’était une blague entre développeurs lors de la production du jeu, et il s’est avéré qu’en anglais, c’est devenu une blague potache que les joueurs ressortent encore aujourd’hui. D’ailleurs, cette même faute de traduction a été citée dans divers jeux, comme Guacamelee! ou The Binding of Isaac.

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