Trois mois après avoir été accusé d’exhibition sexuelle dans un hôtel de Porticcio, Patrick Bruel a donné sa version des faits. Il a ainsi donné une curieuse explication à son refus d’enfiler un sous-vêtement jetable.
Trois mois après l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « exhibition sexuelle » et « harcèlement sexuel », Patrick Bruel est enfin sorti de son silence. Lui, qui avait préféré ignorer le sujet lors de ses passages dans Vivement Dimanche et Les Enfoirés jouent le jeu, a finalement décidé de prendre la parole. Après avoir nié en bloc les accusations qui le visent, l’interprète de Qui a le droit a ainsi déclaré qu’il attendait patiemment la fin de l’enquête. « Tant que je n’ai pas eu accès au dossier, tant que je n’ai pas vu un juge, je ne peux pas m’exprimer », a-t-il martelé dans les colonnes de Paris Match. Sans compter qu’il redoute que la moindre de ses paroles entraîne une nouvelle polémique. Cela ne l’a pourtant pas empêché de donner sa version des faits concernant ce fameux concert en Corse, où il aurait eu un comportement déplacé envers une masseuse d’une trentaine d’années.
Patrick Bruel s’explique sur son comportement
Dans son récit à la police, retranscrit par Le Parisien, une esthéticienne de l’hôtel Radisson de Porticcio avait raconté s’être rendue dans la loge de Patrick Bruel pour lui donner un massage. Se montrant très insistant, le chanteur de 60 ans aurait alors refusé de se vêtir d’un sous-vêtement jetable et serait resté nu tout au long de la séance. Un comportement dont il vient de s’expliquer pour la première fois. Lui, qui conteste toute agression, reconnaît ainsi être resté dans le plus simple appareil. Il nie en revanche avoir fait cela pour obtenir des faveurs sexuelles. « S’il est resté nu ce jour-là sur la table de massage, c’est parce qu’il faisait une température caniculaire dans sa loge, ouverte à tous », a-t-il indiqué à Paris Match. Il assure avoir ensuite proposé à la plaignante d’assister à son concert, ce qu’elle aurait accepté volontiers. Une affaire qui aurait pu en rester-là, s’il n’avait pas reçu le 8 septembre un appel des journalistes du Parisien l’informant qu’ils allaient révéler le scandale…
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