Un an après la disparition de Delphine Jubilar, le mystère reste entier. Pas de scène de crime, pas de corps, pas d’aveu… cette affaire toujours non-élucidée présente d’étranges similitudes avec celle de Suzanne Viguier, survenue 20 ans plus tôt.

Elle est parfois appelée la Delphine Jubillar des années 2000. Comme l’a relevé La Dépêche en juillet dernier, l’affaire Suzanne Viguier, mystérieusement disparue dans la nuit du 26 au 27 février 2000, fait étrangement écho à celle de l’infirmière de 33 ans n’ayant plus donné aucun signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Et pour cause, les circonstances de leurs disparitions sont quasiment les mêmes… à 20 ans d’écart, évoque également Le Monde ce jeudi 16 décembre : pas de scène de crime, pas de corps, pas d’aveu et un mari qui reste le principal suspect. Delphine Jubillar, 33 ans, infirmière, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn), où elle vivait avec son mari Cédric et ses deux enfants. Un an plus tard, toujours aucune trace de la jeune femme. Son compagnon, mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire, ne cesse de clamer son innocence. Suzanne Viguier, 38 ans, professeure de danse, a disparu le 27 février 2000 à Toulouse (Haute-Garonne) où elle habitait avec son mari Jacques et ses trois enfants. Deux décennies plus tard, elle n’a jamais été retrouvée. Son compagnon a toujours nié les faits. Il avait été mis en examen pour meurtre et écroué pendant neuf mois avant d’être acquitté à deux reprises en 2009 et 2010.

Des relations conjugales tendues

Comme pour l’affaire Jubillar, le couple Viguier battait de l’aile. Ils faisaient chambre à part depuis plusieurs années, suite à la découverte des infidélités de Jacques Viguier par son épouse. Et comme Delphine Jubillar, Suzanne Viguier s’était entichée d’un amant et avait prévu de quitter le domicile conjugal et de divorcer de son mari. Son amant, qui est d’ailleurs la dernière personne à l’avoir vue vivante le 27 février. Son mari quant à lui n’a signalé la disparition de Suzanne que le 1er mars, soit trois jours plus tard. Les enquêteurs ont découvert des traces de sang suspectes chez le couple et le matelas du clic-clac sur lequel Madame Viguier dormait a été amené à la déchetterie. Les soupçons se sont alors portés sur Jacques Viguier, qui a rapidement été placé en garde à vue. Cédric Jubilar a lui aussi immédiatement fait douter les enquêteurs, notamment à cause d’une couette qu’il avait lavée quelques heures seulement après la disparition de sa femme. Ces mystérieuses affaires de disparition, toutes deux très médiatisées, sont toujours non résolues aujourd’hui. Ni le corps de Suzanne Viguier ni celui de Delphine Jubillar n’a encore été retrouvé.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran Facebook

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