Ce mercredi 15 décembre, Emmanuel Macron à un longue interview sur TF1 et LCI. Un entretien qui a entrainé le report d’une émission sur BFM TV dans laquelle Valérie Pécresse devait intervenir ce même-jour. Une décision qui a particulièrement agacé la candidate LR à la présidentielle qui a décidé de saisir le CSA.
Emmanuel Macron va-t-il officialiser sa candidate à l’élection présidentielle ce mercredi 15 décembre ? Le chef de l’État a en effet accepté de se livrer à un grand entretien qui sera diffusé dès 21h05 sur TF1 et LCI. Une émission d’une heure et demie, intitulée "Où va la France?", et enregistrée dans les conditions du direct, durant laquelle le président sera questionné sur le bilan de son quinquennat. Il sera ainsi interrogé par les journalistes Audrey Crespo-Mara de TF1 et Darius Rochebin de LCI.
Le groupe TF1 a indiqué qu’Emmanuel Macron "répondra aux questions que se posent les Français", s’exprimera "sur la manière dont il a vécu son quinquennat" et "sa vision de l’avenir". Mais les Français, comme l’opposition, attendent aussi de savoir si le président de la République annoncera sa candidature à sa propre succession en avril prochain.
Un entretien vivement critiqué par l’opposition
Les partis politiques de tous bords ont ainsi demandé au chef de l’État de clarifier la situation. Marine Le Pen l’a appelé à mettre fin sans attendre à un vrai-faux suspense, car "les Français attendent de la franchise, de la transparence, il suffit de dire ‘je serai candidat à ma réélection’, a-t-elle déclaré sur RMC.
Même son de cloche du côté de la France Insoumise. Pour Manuel Bompard, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron doit mettre fin à un "secret de Polichinelle".
Le camp de la candidate LR Valérie Pécresse a lui aussi vivement réagi à l’annonce de l’interview du chef de l’État sur TF1/LCI. D’autant plus que cette dernière devait intervenir dans une émission prévue sur BFM TV, qui a finalement été reportée "en raison de l’interview d’Emmanuel Macron". En réponse, Valérie Pécresse a annoncé qu’elle saisissait le CSA car "on ne peut pas avoir un président candidat qui se fait ouvrir les chaînes de télévision à la demande et pendant des heures fait sa campagne, alors que ses adversaires doivent se contenter de cinq minutes de duplex pour lui répondre". La campagne électorale s’annonce déjà explosive.
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