Spider-Man est présent depuis plusieurs dizaines d’années sur nos consoles et prouve qu’il est le plus facile des super-héros à adapter. On vous explique les raisons du succès des adaptations.
Spider-Man risque de squatter nos écrans un bon moment. Aussi bien au cinéma dans Spider-Man : No Way Home que Spider-Man: Across the Spider-Verse. Sans oublier nos consoles puisque Marvel’s Spider-Man 2 prépare sa sortie. Et lorsque l’on voit à quel point les précédentes adaptations ont été reçues chaleureusement, Marvel’s Spider-Man et Marvel’s Spider-Man : Miles Morales, l’énorme attente des joueurs étonne peu. Car contrairement à d’autres titres (comme Marvel’s Avengers, pour ne citer que lui), le super-héros s’adapte parfaitement à un gameplay précis. Il semble évident que le Tisseur est le héros Marvel le plus simple à adapter en jeu vidéo. Mais pourquoi ? On creuse trois pistes d’un personnage fait pour les expériences vidéoludiques.
Des pouvoirs faciles à transposer
Nous en parlions récemment lors d’un édito : le gameplay de Spider-Man est accrocheur. Mieux encore, il se peaufine au fil des générations. Si la qualité des adaptations est en dent de scie, elle garde une base solide et constante. Le balancier fonctionne parmi les joueurs, qu’importe la génération, et prend ses bases en 2000 dans le jeu Spider-Man sur PlayStation. Depuis, la formule ne cesse de gagner du terrain en amenant nos mécaniques modernes.
Marvel’s Spider-Man en est la preuve avec un monde ouvert, élément populaire ces dernières années, mais surtout un système de combat grisant inspiré de la franchise Batman Arkham. Même lorsque les jeux ne sont pas terribles, on pense à Spider-Man : Le Règne des ombres, le potentiel est énorme et l’expérience intéressante.
Un personnage populaire
La popularité de Spider-Man participe à la simplicité d’adapter le super-héros en jeu vidéo. Car pour livrer un bon titre, on s’attend forcément à une bonne écriture. Peter Parker reste un personnage solide, véritable blagueur aux vannes bien senties. Sans oublier que s’identifier au jeune homme est plus simple qu’avec Captain America, Iron Man, etc. Jeune étudiant fauché vivant avec sa tante, Spider-Man doit affronter les défis quotidiens et ceux d’un super-héros.
Dans Marvel’s Spider-Man, cet aspect est creusé par les scénaristes d’Insomniac Games et livre des moments riches en émotions. On pense à la relation entre Peter Parker et Otto Octavius. Un gameplay efficace couplé à un univers qui parle à tout le monde, l’un des ingrédients d’une franchise simple à adapter en jeu vidéo.
Un vaste bestiaire de super-vilain
Autres éléments facilitant les adaptations : Spider-Man dispose d’un gros bestiaire de super-vilains. Et au fil des jeux, on peut en citer énormément entre le Bouffon vert, le Docteur Octopus, Mysterio, Carnage, le Vautour, etc. D’autant plus que ces personnages ont déjà été introduits auprès du grand public au cinéma. Avec une base aussi solide, merci aux films de Sam Raimi, difficile de rater le coche. Plusieurs profitent d’un énorme engouement lié à un gros charisme (pour ne pas citer Venom).
Avec un vaste éventail de pouvoirs, ce bestiaire permet aux développeurs d’amener des combats toujours plus différents. Combattre Wolverine, possédé par le symbiote dans Spider-Man : Le Règne des ombres, n’est pas pareil qu’un affrontement dans les air contre le Bouffon vert (Spider-Man, l’adaptation de 2002).
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