Le chargé des votes de Miss France s’est confié à Télé-Loisir. Dans une interview du vendredi 10 novembre, Thierry Baumann nous raconte ce qu’on lui dit dans son oreillette.

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Si vous regardez l’émission annuelle, soupçonnée actuellement d’être truquée, qui sacre Miss France, vous ne pouvez pas ne pas savoir qui est Thierry Baumann (le bien nommé… !). Vous savez, c’est ce journaliste au sourire ultra bright et aux yeux rieurs, qui chaque année apparaît aux côtés de Jean-Pierre Foucault pour désigner la plus belle femme de France. Chaque année, il enfile son plus beau costume après l’annonce des 15 demi-finalistes afin d’appeler les téléspectateurs à voter pour leur candidate préférée. C’est lui qui déclenche l’immense machine à sous que représente cette émission, qui réunit des millions de téléspectateurs. Si vous pensez le connaître, il y a pourtant des secrets qui vous échappent… Par exemple, savez-vous à quoi lui sert son oreillette ? Le présentateur s’est confié à Télé-Loisirs sur les coulisses d’un show à la mécanique parfaitement huilée.

« Le temps est compté »

La liste des candidates qu’il égrène face caméra en rappelant leurs numéros pour inciter au vote peut paraître interminable et rébarbative. Et pourtant, derrière ces séquences répétitives, se cache une véritable pression pour l’animateur qui endosse la responsabilité de la bonne gestion des votes : « Je suis très concentré sur cet exercice car il y a beaucoup d’infos à donner. Ce n’est pas seulement donner des numéros de téléphone, mais il s’agit de bien impliquer toutes les régions et tous les territoires. Que chacun se sente concerné, qu’il puisse participer » confie t-il. Et tout cela dans le temps imparti du concours récemment défendu par Roselyne Bachelot, ce qui ne rend pas la tâche aisée. « Quand je donne les informations de vote, le temps est compté. On a un conducteur avec des informations précises. Mais il est évident qu’il peut y avoir des imprévus : un tableau qui prend plus de temps, par exemple, alors il faudra décaler ou raccourcir une intervention« . Heureusement, le journaliste n’est pas seul dans cette difficile mission; il peut compter sur son ange gardien, l’oreillette, qui le relie directement à la régie de TF1. « Dans l’oreillette, j’ai à la fois, la régie, le producteur qui me parlent et puis j’ai TF1 interactive qui s’occupe des votes avec qui j’échange. Ce sont eux qui recueillent les votes des téléspectateurs« . Un lien qu’il garde toujours à l’oreille, comme un gilet de sauvetage.

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