Mère d’une fille unique adoptée en 2002, Isabelle Nanty lève le voile sur ce jour où elle a découvert son infertilité dans les colonnes de Libération, ce mardi 7 décembre 2021 : « J’ai eu l’impression d’être une demi-femme », révèle-t-elle…

Victime d’un scandale de santé publique. Actrice appréciée de tous, Isabelle Nanty s’est véritablement imposée comme une figure maternante. Actrice discrète qui n’aime pas parler d’elle, la réalisatrice de 59 ans lève le voile sur son infertilité, dans les colonnes de Libération, ce mardi 7 décembre : « C’est idiot, je sais, pas besoin d’avoir des enfants pour être heureux, mais quand je l’ai découvert, j’ai eu l’impression d’être une demi-femme« , révèle la comédienne handicapée par une phobie. Lorsqu’elle apprend qu’elle ne pourra jamais avoir d’enfants, comme sa soeur, Isabelle Nanty n’a que 30 ans « à cause du Distillbène donné à sa mère pour éviter les fausses couches, un traitement qui a fait des ravages ».

Prescrite entre 1948 et 1977 à 200 000 femmes enceintes en France, cette œstrogène de synthèse a non seulement provoqué de nombreux problèmes d’infertilité et des cancers du col de l’utérus mais aussi des malformations génitales. En 2002, l’actrice prend les devants et adopte sa fille Tallulah Nanty : « Avant d’adopter, il a fallu que je fasse le deuil d’une maternité biologique et que je fasse attention à ce que ma fille ne vienne pas combler un vide », dévoile la star de Munch.

Isabelle Nanty : « j’ai bien raté ma vie du côté sentimental »

De plus, celle qui ne s’est jamais mariée n’a jamais cherché de figure paternelle pour son enfant unique : « J’aurai pu me débrouiller pour lui donner un père parce que, quelle que soit la maison, plus elle a de fondations, plus elle est solide, mais j’ai bien raté ma vie du côté sentimental. Mais bon. Après…zéro regret« , dévoile l’acolyte de Jean-Paul Rouve.

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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