Alors qu’une cinquième vague imprévisible de Covid-19 frappe de nouveau la France, Martin Blachier tire la sonnette d’alarme. Invité de l’Heure des pros, ce mardi 23 novembre 2021, l’épidémiologiste s’agace de l’insuffisance hospitalière : « le sujet de l’hôpital ce n’est pas la crise Covid », a-t-il assuré…

Le personnel médical au cœur des préoccupations. La flambée de cas positifs au coronavirus inquiète le gouvernement et les hôpitaux, à l’aube de la cinquième vague de Covid-19 en France. Mais de nombreux spécialistes inquiets, tirent la sonnette d’alarme sur le manque de personnel. C’est le cas de l’épidémiologiste Michel Barnier. Agacé, celui-ci estime que l’insuffisance hospitalière de soignants devrait être plus inquiétante que la hausse des cas positifs au virus.

Invité de l’Heure des Pros sur Cnews, ce mardi 23 novembre 2021, le médecin spécialiste en santé publique Martin Blachier alerte sur le manque de personnel : « L’hôpital n’a pas peur de la vague Covid. Il a peur de voir 20% des infirmières partir, que les soignants prennent leurs vacances à Noël, pile au moment des patients Covid. C’est un problème systémique », a-t-il assuré. Selon lui “le sujet de l’hôpital ce n’est pas la crise Covid, et ce n’est pas pour ça que les personnels hospitaliers ont envie de prendre la parole”, assure le spécialiste intervenant de l’Heure des pros.

Martin Blachier : «L'hôpital n'a pas peur de la vague COVID. Il a peur de voir 20% des infirmières partir, que les soignants prennent leurs vacances à Noël pile au moment des patients COVID. C'est un problème systémique» dans #HDPros pic.twitter.com/VNsx9zv3lX

Une troisième dose qui divise

Agacé, Martin Blachier pousse un coup de gueule : “On n’est pas obligé de dramatiser sur cette vague Covid” assure l’épidémiologiste de 36 ans. Satisfait Pascal Praud n’a pas tardé à soutenir son propos : “Je suis content de vous entendre dire ça”. Deux semaines après la campagne d’une dose de rappel pour les plus de 65 ans, la préconisation d’une troisième dose divise. Chez les stars, Véronique Genest indignée a suscité l’indignation des internautes sur Twitter : « avec cette obligation vaccinatoire, j’ai eu l’impression d’un viol« , a-t-elle assuré. Des propos virulents auxquels des abonnés n’a pas manqué de dénoncer la gravité de ses affirmations.

Avec cette obligation vaccinatoire qui ne dit pas son nom j’ai eu le sentiment d’un viol dont on ne veut pas prendre la plainte.
Là avec la troisième dose sous peine de perdre son pass et de ne pas pouvoir travailler j’ai l’impression d’être victime d’une tournante.

Crédits photos : capture d’écran CNEWS

Autour de

Source: Lire L’Article Complet