L’adolescente portée disparue en Mayenne, puis retrouvée saine et sauve, a admis avoir menti. Une révélation stupéfiante pour les gendarmes comme pour le reste de la population. Pourtant, à 17 ans, la jeune joggeuse n’en est pas à son coup d’essai.

C’est une histoire déconcertante qui s’est déroulée en Mayenne, au début du mois de novembre. Lisa, âgée de 17 ans, était en train de faire son jogging, quand elle n’a plus donné signe de vie. Inquiets, ses parents ont rapidement alerté les gendarmes, qui ont débuté les recherches dans la foulée. Vingt-quatre heures plus tard, la jeune joggeuse a été retrouvée « en état de choc », dans un restaurant à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais le récit de la disparue a fait vaciller l’enquête. En réalité, tout n’était que mensonge.

Face aux révélations de la jeune femme, les enquêteurs, suspicieux, ont mis le nez dans leurs archives. C’est là, qu’ils ont découvert que ce n’était pas son premier mensonge, comme le dévoile Le Dauphiné libéré. En 2019, l’adolescente, alors seule à son domicile, avait contacté les gendarmes, affirmant qu’elle venait d’être victime d’un cambriolage. Dans son témoignage, elle racontait « avoir été bousculée par deux individus qui avaient ensuite pris la fuite ». Le portrait-robot en poche, les enquêteurs se sont lancés à la poursuite du suspect, qui n’était d’autre qu’un « camarade de lycée » de Lisa. L’adolescent a été convoqué puis « relâché faute de preuves ».

Où était l’adolescente disparue pendant les recherches ?

Pendant vingt-quatre heures, parents, gendarmes et inconnus ont parcouru les environs, à la recherche de l’adolescente, en vain. Si l’on sait désormais qu’elle a mis en scène son propre enlèvement, reste à savoir où elle a passé la nuit du 8 au 9 novembre ? D’après les informations de BFM TV, la jeune femme s’était réfugiée au domicile de sa grand-mère, dont elle avait les clés, à quelques kilomètres de là. Pour l’heure, nul ne sait si la grand-mère était présente lors des faits.

Pour son mensonge, l’adolescente qui fait « l’objet d’une procédure pour dénonciation d’infraction imaginaire » risque « six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende« .

Crédits photos : Michael Baucher / Panoramic / Bestimage

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