Dans sa biographie, publiée mardi 16 novembre, Amalia des Pays-Bas a évoqué son manque d’envie de devenir reine, lorsque son père disparaîtra.
Dans un livre qui porte son prénom, écrit par l’écrivaine Claudia de Breij et publié mardi 16 novembre, Amalia des Pays-Bas se raconte, à l’aube de ses 18 ans. La princesse, fille de Maxima Zorreguieta et du roi Willem-Alexander, évoque notamment son appréhension à l’idée de devoir un jour prendre la place de son père. Affirmant qu’elle n’est « pas prête à devenir reine », la jeune fille a confié que s’il arrivait malheur à son géniteur, elle demanderait à sa mère de prendre les commandes du royaume, à sa place et temporairement.
Quoi qu’il en soit, pas du tout pressée d’être propulsée sur le devant de la scène, Catharina-Amalia des Pays-Bas a encouragé le Roi à prendre soin de lui. « J’ai dit à mon père : continue de manger sainement et de faire beaucoup d’exercice », a déclaré la jeune fille, qui espère que ce dernier, âgé de 54 ans, vive le plus longtemps possible, pour lui permettre de rester dans son ombre encore un moment… Dans sa biographie, la grande sœur d’Alexia et d’Ariane se livre également au sujet de la santé mentale, un domaine qui lui tient particulièrement à cœur, puisqu’elle a toujours été encadrée d’un point de vue psychologique, et ce, depuis toute jeune. D’ailleurs, le fait de consulter un thérapeute n’est pas un tabou pour elle. « Ce n’est pas un problème de le dire au public », a-t-elle lancé, avant de détailler la raison pour laquelle elle est suivie.
L’entretien du physique, aussi important que le mental
« Parfois, tout devient trop pour moi. L’école, les amis (…) Si j’en ressens le besoin, je prends rendez-vous. J’évacue tout, et puis je suis prête pour un nouveau mois », a précisé Amalia des Pays-Bas, qui trouve « normal » le fait de raconter sa vie à un professionnel, qui saura l’accompagner au quotidien ou dans les moments difficiles. De plus, consulter un psychologue est devenu d’autant plus primordial pour elle « après ce qui est arrivé à [s]a tante » Inès, qui a mis fin à ses jours en 2018. « Tout le monde parle d’alimentation saine et de sport. Et c’est aussi très important. Mais à quel point est-il important de préserver sa santé mentale ? Vous ne pouvez pas avoir l’un sans l’autre », a-t-elle ajouté, afin d’éveiller les consciences sur la nécessité de prendre soin de soi, à tous les niveaux.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Royalportraits Europe/Bernard Rubsamen / Bestimage
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