Le livre Alexia, notre fille (Éd. Robert Laffont), que les parents d’Alexia Daval ont co-écrit avec Thomas Chagnaud, va être adapté en série. C’est ce qu’a annoncé Gaumont dans un communiqué relayé par l’AFP ce mardi 9 novembre.
L’affaire Alexia Daval va être portée sur le petit écran. Quelques jours seulement après la sortie du livre d’Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, Alexia, notre fille (Éd. Robert Laffont), les sociétés de production Gaumont et Nac Films ont annoncé, via un communiqué, l’acquisition des droits d’adaptation de cet ouvrage co-écrit avec le producteur Thomas Chagnaud. Celui-ci va ainsi être prochainement adapté en série. Dans ce livre très personnel, les parents d’Alexia Daval sont non seulement revenus sur les différentes épreuves traversées après l’assassinat de leur fille par leur gendre, mais ont également retracé le parcours de la jeune femme de 29 ans qui n’était, à leurs yeux, pas celle qui a été dépeinte dans les médias.
« Ce témoignage intime et bouleversant des parents d’Alexia Daval, assassinée par son mari Jonathann Daval, a pour vocation de nourrir un projet de série de 6 x 52 minutes portée par les deux sociétés de productions« , ont indiqué Gaumont et Nac films dans un communiqué relayé par nos confrères de Télé-Loisirs ce mardi 9 novembre. Comme cela a déjà été le cas pour l’affaire du petit Grégory ou celle concernant Jacqueline Sauvage, ce projet d’adaptation s’inscrit dans la tendance des histoires vraies portées à l’écran.
Un deuil impossible pour les parents d’Alexia
Quatre ans après le meurtre d’Alexia Daval, ses parents ne se sont pas remis de sa disparition. Si l’écriture de ce livre leur a sans doute permis de les soulager d’un poids, en racontant leur vérité, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot ont fait part de leur immense douleur, à l’occasion d’un entretien diffusé dans L’Heure des Pros le 29 octobre dernier : « Quand on entend dire qu’un parent ne peut pas se remettre de la mort d’un enfant, maintenant on comprend. On sait que c’est impossible d’oublier un enfant« , a expliqué celui qui est grand-père. Retraités tous les deux, ils auraient pu profiter de leurs enfants et réaliser leurs rêves. Mais la mort d’Alexia est venue tout détruire : « On devrait profiter de nos deux filles, mais on ne profitera que d’une (…) Et surtout, on ne s’occupera plus d’Alexia, c’est la plus grande peine qu’on puisse avoir« , a-t-il poursuivi. « Nos vies sont entre parenthèses », a déclaré son épouse, qui aimerait « réécrite l’histoire ».
Crédits photos : Bruno Grandjean / Panoramic / Bestimage
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