La capitale des ducs de Bourgogne retrouve son faste et vibre tout l’été d’évènements culturels, musicaux ou gourmands.

Restez informée

Depuis la réouverture de son musée des Beaux-Arts il y a un peu plus d’un an, Dijon se réveille. Expos à la pointe de l’art, rendez-vous gourmands… Une effervescence qui préfigure le grand événement à venir en Bourgogne-Franche-Comté : l’ouverture de sa Cité gastronomique prévue en 2021.

Un musée flambant neuf

Installé depuis 1799 au Palais des ducs et des États de Bourgogne, le musée des Beaux-Arts de Dijon offre un nouvel écrin à son fonds, couvrant 2 000 ans d’art et d’histoire à travers 50 salles. Les tombeaux de Philippe le Hardi et de Jean sans Peur sont incontournables pour la virtuosité de leurs sculptures ! En prime, l’exposition intitulée « Arts de l’Islam. Un passé pour un présent » vise à favoriser auprès du plus grand nombre une meilleure connaissance des civilisations de l’Islam, dans leur grande diversité de cultures.

Le Puits de Moïse

Lorsque Philippe le Hardi fit construire à la fin du XIVe siècle la chartreuse de Champmol, monastère où il désirait être inhumé, il commanda au sculpteur hollandais Claus Sluter cette œuvre monumentale. Elle représente avec virtuosité six prophètes de l’Ancien Testament. Pour en admirer les vestiges, il faut traverser un hôpital psychiatrique qui s’est installé sur le site après la destruction du couvent médiéval au XVIIIe siècle.

Faire sa moutarde, mode d’emploi

La dernière moutarderie familiale de Bourgogne, Edmond Fallot, a sa boutique rue de la Chouette. Sous son égide, un atelier dans l’hôtel Chambellan, gothique et classé, apprend à fabriquer le condiment à l’ancienne, au pilon. Plusieurs dates et horaires sont proposés chaque semaine, mais il faut réserver sur le site de l’Office de tourisme (destinationdijon.com). Et pour aller plus loin, on peut pousser jusqu’au musée de la moutarde de la maison Fallot, à Beaune.

Quatre sites incontournables à découvrir à Dijon

Historique : la place de la Libération

Conçue par l’architecte de Versailles, une statue équestre de Louis XIV y trônait, détruite après la Révolution. Située face à l’hôtel de ville, au musée des Beaux-Arts et au Palais des Ducs, cette place en forme d’hémicycle et piétonnisée est le centre névralgique de Dijon avec ses restaurants, bars et brasseries.

Panoramique : la tour Philippe le Bon

Chaque duc de Bourgogne a érigé des tours de plus en plus hautes, signe de sa puissance. Derrière la mairie, celle de Philippe le Bon mesure 46 m et ses 316 marches mènent à une terrasse dont la vue sur la ville est époustouflante.

Le square Darcy

En bordure du centre-ville, ce jardin conçu en 1880 porte le nom de l’hydraulicien dijonnais Henry Darcy qui a beaucoup œuvré pour sa ville natale. On y trouve son buste ainsi que la reproduction du célèbre Ours de Pompon, sculpteur formé à l’école des Beaux-Arts de la ville.

Fabuleuse : l’église Notre-Dame de Dijon

Située au cœur du quartier historique inscrit à l’Unesco, cette église gothique du XIIIe siècle est un passage obligé pour ses 51 gargouilles, son Jacquemart (automate qui frappe une cloche à chaque heure) et sa petite chouette sculptée (oiseau symbole de la ville) qui, quand on la touche de la main gauche, exaucerait les vœux.

Le chiffre

12 : c’est le nombre d’hectares de vignes replantées au sein de la ville. Comme Londres ou Venise, Dijon développe son vignoble urbain. Réparti sur le domaine de La Cras et la Rente Giron, il ambitionne d’obtenir une AOP « Côte de Dijon ».

Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux Régions n° 20 août septembre 2020

Source: Lire L’Article Complet