Comme le rappelle L’Opinion ce lundi 8 novembre, le quinquennat de François Hollande a été bouleversé par les attentats. De quoi, possiblement, lui retirer toute envie de se lancer dans la course présidentielle, en 2022.

Le 20 octobre dernier, François Hollande a publié un nouveau livre, intitulé Affronter. Depuis, l’ancien président de la République enchaîne les séances de dédicace en France. L’Opinion, qui l’a suivi lors de sa promotion, revient sur ses rapports avec Anne Hidalgo, sur ses éventuelles ambitions politiques, ou encore sur son quinquennat, dans son édition de ce lundi 8 novembre. Celui qui avait été élu chef de l’État en 2012 a beau sous-entendre qu’il ne compte pas se représenter pour l’élection de 2022, comme auprès de La Nouvelle République récemment, les spéculations sont nombreuses.

Sur le devant de la scène depuis qu’il a sorti son dernier ouvrage, François Hollande ne risque néanmoins pas d’oublier son mandat, qui avait été bouleversé par l’actualité. Comme le rappellent nos confrères de L’Opinion, l’ex-Président avait été « marqué à jamais » par les attentats du 13 novembre 2015. Ce soir-là, après le drame, il s’était déplacé au Bataclan, dans le 11e arrondissement de la capitale. Il avait d’ailleurs affirmé auprès d’un ami, avec émotion : « À l’Élysée, c’est la mort tous les jours. » De quoi prouver que son quinquennat n’avait pas été qu’une partie de plaisir et de quoi expliquer, aussi, pourquoi il ne s’est pas représenté, lors de la Présidentielle de 2017.

L’envie de gouverner, « toujours » présente

Ce n’est pas l’unique raison de son retrait de la vie politique puisqu’il avait également été poussé par Ségolène Royal et ses enfants à ne pas retenter sa chance lors de l’élection, remportée par Emmanuel Macron. François Hollande a d’ailleurs évoqué son quotidien, loin de l’Élysée et beaucoup plus tranquille : « On doit passer d’une période très intense de notre existence à celle de faire notre propre agenda. » Une renaissance qu’ont également connu ses prédécesseurs : « Les anciens Présidents sont un peu suspendus dans la vie politique, ni vraiment impliqués, ni totalement désintéressés. » Quant à une candidature pour 2022, l’ex-chef de l’État déclare, tout en nuance : « Cette envie-là a pu exister, elle existera toujours. Mais c’est une envie qui ne s’est jamais traduite jusque-là par une réussite. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Jean-Marc Lhomer / Bestimage

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