À partir du samedi 6 novembre 2021, Dave sera à l’affiche d’une nouvelle émission consacrée aux animaux : Mon maître est une célébrité. À cette occasion, le chanteur s’est confié à Gala.fr. Son quotidien avec sa chienne Clara, son mari Patrick, ses projets.., Dave nous dit tout.

À 77 ans, Dave continue de s’imposer comme une figure emblématique de la chanson française. Après avoir étonné son public par ses participation à Mask Singer et à La France a un incroyable talent, le chanteur a accepté de participer à une toute nouvelle émission. Dans Mon maître est une célébrité, diffusée dès ce samedi 6 novembre, Dave invite les téléspectateurs à suivre son quotidien en compagnie de sa chienne Clara. L’occasion pour gala.fr de revenir avec lui sur sa passion pour les animaux mais aussi sa vie aux côtés de son mari Patrick Loiseau et ses projets.

Gala.fr : Pourquoi avoir décidé de participer à l’émission « Mon maître est une célébrité » ?

Dave : J’ai accepté de participer à l’émission car d’une part c’est mon copain Christophe Dechavanne qui produit l’émission et ensuite parce que j’adore les chiens. J’ai calculé et cela va faire 70 ans que j’ai des chiens. Ça se fête (rires). En plus, je suis le parrain d’une association qui s’occupe des chiens-guides pour les enfants aveugles. Quand on me contacte pour les animaux, on sait que je suis toujours présent.

Gala.fr : Pouvez-vous nous présenter votre chienne Clara ?

Dave : C’est une longue histoire. Avant Clara, j’ai eu un chien qui venait de l’île de la Réunion. Elle s’appelait Chance, c’était un chien martyre. Il faut savoir qu’à la Réunion, certains pêcheurs prennent des chiens errants comme appâts pour la pêche aux requins. Quand Chance est morte, nous avions été une nouvelle fois très malheureux et nous n’étions pas prêts à prendre un nouveau chien. À cette époque, j’étais dans une émission avec Wendy Bouchard. Il se trouve qu’elle connaissait une dame qui importe des chiens errants des Antilles. Étant donné que Chance venait de la Réunion et que Lucie, avant elle, venait de la Martinique, je me suis dit que c’était un signe du destin. Je suis donc allée la voir à une heure de Paris. On a pris la voiture et là on a totalement craqué. Et elle est là depuis maintenant quatre ans et demi.

https://www.instagram.com/p/CV3B-xwIw3w/

A post shared by C8 (@c8lachaine)

Gala.fr : Qu’est-ce qui vous a fait craquer chez elle ?

Dave : C’est simple, il n’y a rien de plus craquant qu’un chiot. Honnêtement, je craque devant n’importe quel chiot. Clara est tout de suite venue vers moi. C’est peut-être de l’autosuggestion, mais j’avais l’impression qu’elle me disait : « Oh, vous ne voulez pas me ramener ? ». Il y a tout de suite eu des atomes crochus, comme avec une personne que l’on rencontre. Il y a eu une espèce de truc chimique qui a fait que je sentais que c’était elle et pas un autre. Patrick, mon compagnon était encore très touché par le décès de Chance et n’était pas prêt à donner de l’affection à un nouveau chien. Clara a donc tout de suite senti que j’étais plus disponible que lui.

Gala.fr : Clara a eu un rôle important dans votre vie. Elle vous a permis de faire le deuil de votre chienne Chance que vous aviez adopté en 2005.

Dave : Nos chiens ne disparaissent pas vraiment. Nous avons des photos d’eux partout. Avec le temps, le chagrin s’adoucit. Nous avons toujours une pensée pour les chiens que nous avons eu. Ils ne disparaissent pas totalement. Je n’aime pas utiliser le mot « disparaître ». Car le temps que nous pensons à eux, même s’ils ne sont pas là, ils ne disparaissent pas totalement. L’amour est plus fort que l’amour.

Gala.fr : Quels sont vos petits rituels avec Clara ?

Dave : Vous savez, les chiens aiment bien que les choses soient assez régulières. À 7H30, plus ou moins tous les jours à la même heure, Clara saute sur le lit pour que nous allions la promener. C’est le premier rituel et le premier petit moment de bonheur. Après nous allons la sortir. Elle sait qu’après ça, elle aura un petit quelque chose à grignoter. Je lui donne deux petits os mais si je ne le fais pas, elle va insister. Ce sont des rituels horaires bien souvent liés à la nourriture. La plupart du temps, c’est moi qui lui donne à manger. Mais Patrick, qui est végétarien, est aussi capable d’aller chercher de la viande et de la couper. Pourtant, Dieu sait qu’il n’aime pas ça.

« Il y a des histoires tellement incroyables avec les chiens »

Gala.fr : Clara a l’air d’avoir un sacré caractère.

Dave : Ah oui mais elle est adorable ! On a eu des chiens qui ont eu beaucoup de caractère, elle, c’est presque une poire. On a un vrai problème avec Clara : elle est trop gentille. Elle va vers tout le monde et ça nous emmerde un petit peu. Surtout quand elle a ses pattes mouillées et qu’elle saute sur une dame avec un imperméable blanc. Mais là où nous vivons, nous avons la chance d’avoir de grands espaces où nous pouvons la promener sans laisse. Nous sommes au milieu de nulle part où la maison la plus proche est à trente kilomètres. Et là, elle s’éclate totalement. Au début, on était un petit peu inquiet mais aujourd’hui elle est devenue un peu plus sage.

Gala.fr : Comment se passe son éducation avec votre compagnon Patrick ? Qui est son maître ?

Dave : Quand nous avons eu Clara, il y a maintenant quatre ans, nous nous sommes dit que nous étions vraiment trop vieux pour avoir un jeune chien. Un chiot qui a trois mois est totalement fou ! C’était extrêmement difficile. On a même failli faire appel à un éducateur canin. Mais je suis bien content de ne pas l’avoir fait car cela m’aurait bien embêté que quelqu’un d’autre gère l’éducation de notre chien. Chacun à son rôle à jouer. Moi, j’étais toujours été très permissif avec les chiens, peut-être même trop. Je pense que j’aurais été un mauvais père. Alors que Patrick a plus de rigueur. Dans un couple, il y en a toujours un qui fait le méchant. Et au final, Patrick est devenu tout aussi permissif que moi et peut-être même plus.

Gala.fr : On dit souvent que le chien est le meilleur ami de l’homme. Vous validez ?

Dave : C’est un peu cliché mais le propre des clichés est qu’ils sont souvent vrais (rires). C’est terrible mais je ne peux pas le contredire. C’est vrai qu’il y a des histoires tellement incroyables avec les chiens. Un jour, j’étais parti prendre l’avion et l’un de mes chiens a été retrouvé du côté de Orly. Alors que je vivais dans un bateau sous le Pont Neuf, à Paris. C’était quand même incroyable car j’étais parti en taxi. Comment a-t-il pu savoir que j’étais parti à Orly ? Pour moi, il y a vraiment un lien magique entre les chiens et leur maître.

« Ma vie est encore bien remplie ! »

Gala.fr : Vous avez plus de cinquante ans de carrière. Quel est votre secret de votre longévité ?

Dave : Je pense que le plus important, c’est la chance. Je fais souvent le parallèle entre la vie de couple et celle d’un artiste. Il y a deux verbes qui sont importants : donner et surprendre. Quand je monte sur scène et que je chante « Du côté de chez Swan » ou « Vanina », les gens sont contents de les entendre mais ils ne sont pas surpris. Il faut donc faire autre chose pour qu’ils se disent : « Qu’est-ce qu’on a passé une bonne soirée ! ». Cela peut se faire à travers des chansons qu’ils ont oubliées ou qu’ils ne connaissent pas. J’ai eu des hauts et des bas mais je n’ai jamais eu faim. Quand ça marche moins bien, il faut faire en sorte que cela reparte. Dans les années 1980, j’étais dans le creux de la vague. J’en ai profité pour faire beaucoup de croisières. Je partais pour huit jours et je faisais des concerts pour des galas. Je revenais avec de l’argent que j’avais gagné au noir. Je peux le dire maintenant parce qu’il y a prescription. Je n’ai vraiment pas eu à me plaindre. Je n’ai jamais eu des gens qui sont venus me voir pour me dire que je ne chantais plus et qui ne savaient plus qui j’étais. On n’est jamais sûr de la façon dont notre carrière va continuer, il faut donc surprendre. Et en amour, c’est exactement la même chose.

Gala.fr : Après cinquante ans de vie aux côtés de Patrick Loiseau, comment faites-vous pour garder la flamme ?

Dave : Vous savez, au bout de cinquante ans, on aime plus ou moins les mêmes choses. Quand on s’est connu en 1971, il disait qu’on ne pouvait pas vivre ensemble car j’aimais la bière, le foot et je fumais les cigares. Je peux vous dire que je ne fume plus le cigare et que je regarde le foot quand il n’est pas là. Bien évidemment je peux le regarder à la maison mais je sais qu’il va changer de pièce. Alors je préfère être avec lui, devant une émission que nous aimons bien tous les deux. J’ai autour de moi des gens qui vivent seuls et qui profitent de faire ce qu’ils veulent. Mais en vieillissant, je me rends compte que ce n’est quand même pas mal d’être deux.

Gala.fr : Vous vous êtes fait un peu plus discret depuis quelques années. Quels sont vos projets ?

Dave : Nous avons une maison de disques un peu spéciale, Marianne Mélodie, qui va sortir le 13 décembre un quadruple album. C’est une compilation assez exceptionnelle car le quatrième est un CD de Patrick Loiseau avec son grand succès intitulé « Ma parole ». Il a donc son album au milieu des miens et sur la pochette c’est nous, il y a très longtemps. J’espère qu’on me reconnaîtra tout de même. Je vais donc faire un peu de promotion pour ça tout en continuant mes dates. J’ai aussi fait de nouvelles émissions pour la chaîne Melody et aux Pays-Bas. Ma vie est encore bien remplie !

Crédits photos : Mon maître est une célébrité – C8

Autour de

Source: Lire L’Article Complet