Pour le gouvernement français, Sophie Pétronin met en danger les soldats en restant sur le territoire malien.
Il y a quelques jours, une note interne de la gendarmerie malienne a révélé que l’ex-otage, Sophie Pétronin, était retournée au Mali depuis 8 mois. Libérée en 2020 en échange de 200 djihadistes du côté français, le retour de la travailleuse humanitaire sur le territoire malien a été fortement critiqué par de nombreux Français, mais également par le gouvernement hier. « Lorsque nous avons des ressortissants qui sont pris en otage à l’étranger, ce sont nos militaires qui vont les secourir au péril de leur vie, nous avons des soldats qui ont été tués dans le cadre d’opérations pour aller secourir des otages qui avaient été faits prisonniers dans des pays étrangers », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Des critiques auxquelles Sophie Pétronin a répondu.
[ENQUÊTE] @Mediapart révèle les dessous du retour de Sophie Pétronin au Mali, tenu secret jusqu'à ce week-end. L’ex-otage française s’est envolée de nouveau pour Bamako en mars dernier. Les autorités maliennes disent qu’elles veulent « l’appréhender ». https://t.co/PyB3RwHTOk
« Oui, je suis au Mali depuis un moment. Mais je ne suis pas inquiète et je ne suis pas inquiétée », a répondu Sophie Pétronin à nos confrères de l’AFP. « Je me porte bien. Et je suis heureuse d’être là où je suis. Je n’embête personne et personne ne m’embête », a-t-elle ajouté.
Selon la travailleuse humanitaire, la France n’a pas de raison de s’inquiéter : « Je ne sais pas si je suis recherchée et pourquoi », a-t-elle confié en demandant également de laisser ses proches tranquilles. Il y a 6 mois, un journaliste français a été enlevé par des djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) qui avaient enlevé Sophie Pétronin en 2016.
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