Après les propos de Thomas Piketty sur la violence supposée d’Aurélie Filipetti, l’ancienne ministre a annoncé avoir déposé une plainte en diffamation à son encontre. Non Stop People vous en dit plus.

Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture violente envers ses filles ? C’est ce qu’a affirmé son ex-compagnon, l’économiste Thomas Piketty lors d’une conférence donnée à l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Toulouse le 21 novembre dernier. Dans la salle, une étudiante lui a rappelé qu’en 2009, il avait reconnu avoir battu son ex-conjointe et lui a demandé ce que ça lui faisait d’être là à trois jours d’une marche contre les violences faites aux femmes. Ce à quoi il a répondu :  » La relation dont vous parlez a été une relation avec une personne extrêmement violente vis-à-vis de mes filles. J’ai trois filles, qui maintenant sont grandes mais qui étaient petites à l’époque, et cette personne a été extrêmement violente vis-à-vis d’elles. Je l’ai mise hors de chez moi, je l’ai poussée dehors, ce que je regrette, et je vous assure qu’après le comportement qu’elle a eu avec mes filles beaucoup de personnes se seraient beaucoup plus énervées que ça… « 

Après la publication de l’article résumant l’intervention de Thomas Piketty dans « La Dépêche du midi », Aurélie Filipetti a réagi le jeudi 28 novembre sur son compte Facebook personnel. L’ex-ministre de la Culture ne compte pas en rester là. « Suite aux déclarations publiques de T.Piketty, j’ai déposé ce jour une plainte en diffamation devant le procureur de Paris », annonce-t-elle.

Invitée à réagir par La Dépêche du Midi, Aurélie Filippetti est revenue sur l’affaire. Le 6 février 2009, elle avait porté plainte contre son compagnon de l’époque Thomas Piketty pour «violences entre conjoints». A l’époque, elle avait refusé de commenter auprès de l’AFP. « C’est une affaire privée », avait-elle déclaré. De son côté, Thomas Piketty avait affirmé : « Ce sont des histoires de caniveau ». Finalement, Aurélie Filippetti avait retiré sa plainte car Thomas Piketty avait reconnu les faits par écrit et s’en était excusé devant un avocat.

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