Ce samedi 30 octobre 2021, la comédienne et humoriste Muriel Robin a fait une confidence étonnante sur sa santé mentale au micro d’Europe 1…

Muriel Robin fait partie des humoristes les plus réputées de sa génération. Si la comédienne semble adorer son métier, notamment parce qu’il lui offre une certaine proximité avec son public, Muriel Robin souffre d’hypersensibilité. Un mal être qui chamboule son quotidien et qui l’a plongée dans une profonde dépression. « Je suis une dépressive, j’ai toujours eu ça en moi », admet Muriel Robin ce samedi 30 octobre 2021 sur les ondes d’Europe 1.

Au micro d’Isabelle Morizet dans l’émission « Il n’y a pas qu’une vie dans la vie », Muriel Robin a accepté de se confier sur ce trouble difficile à gérer. « Quand on se met une pommade, ça va mieux. Mais le bobo est toujours dessous. Et quand il vient de la petite enfance, tout le monde peut bien le comprendre, la pommade qu’est le public ne suffit pas », reconnaît Muriel Robin avant de confier : « La reconnaissance du public, c’est magnifique, ça fait du répit. Ça apaise, mais ça ne soigne pas le fond. Le public n’a pas remplacé ma famille. Il faut s’en occuper soi-même. Il faut mettre les mains dans le cambouis. Je trouve encore aujourd’hui des explications sur le pourquoi du quelque chose de profondément noir au fond de moi. Je parle de ces choses-là pour les gens qui se reconnaissent là-dedans, qui ont des blessures de la petite enfance qui remontent à un moment de leur vie ».

« Je suis sous antidépresseurs, je le dis, et ce sera toute ma vie »

En se consacrant pleinement à son travail, Muriel Robin pensait avoir trouvé une porte de sortie. « Je voulais faire du cinéma parce que je voulais une famille qui me prenne dans ses bras. C’est très enfantin, c’est très puéril. J’aurais pu faire n’importe quel film juste pour que l’on me dise ‘Toi, je te veux’. Je ne voulais pas être connue, je voulais être reconnue, dans ma sensibilité notamment », explique-t-elle, toujours sur Europe 1. « Ça n’a pas été le cas. Donc c’est la personne que je suis. J’ai avancé seule. C’est écrit comme ça pour moi. J’ai ça en commun avec Anne, ma compagne ». Mais rassurez-vous, Muriel Robin va bien. « Je ne suis pas en train de me plaindre, je vais bien. Je vais beaucoup mieux qu’avant », assure l’humoriste avant d’ajouter : « C’est très clair avec moi : on lit en moi comme dans un livre ouvert. Et en plus, j’ai toujours tout dit. Donc on a bien vu quand j’allais bien, quand je n’allais pas bien, quand j’étais grosse, quand j’étais moyen-grosse, petite-un-peu-grosse, beaucoup grosse, cheveux courts, cheveux longs, etc ».

Accro aux antidépresseurs, Muriel Robin reconnaît volontiers : « Je suis sous antidépresseurs, je le dis, et ce sera toute ma vie. Je ne peux pas vivre sans antidépresseurs, mais je me sens normale. Ce sont les autres que je trouve bizarre. Je trouve bizarre qu’on puisse vivre normalement en se tapant tout ce qu’il y a d’horrible sur cette planète. J’ai essayé de faire sans les antidépresseurs, mais ça ne marche pas. Ça ne marche plus ». Un témoignage troublant.

La rédaction

À voir également : « Muriel Robin n’est pas très sympathique… » : Denis Poulin, ancien coiffeur de stars, balance sur les coulisses du showbiz

Source: Lire L’Article Complet