Avant de disparaître, Delphine Jubillar avait l’intention de refaire sa vie avec son amant. Obsédé par cette idée, son époux Cédric Jubillar aurait eu un rendez-vous secret avec l’une des amies de l’infirmière.

De nouveaux éléments rendent plus complexe encore l’affaire Delphine Jubillar. Cette infirmière de 33 ans a disparu il y a près d’un an à Cagnac-les-Mines, dans la nuit du 15 au 16 décembre. Mère de deux enfants, la jeune femme avait l’intention de divorcer de son mari, dont elle était séparée, pour refaire sa vie avec un amant, son « confident de Montauban ». Obsédé par cette hypothèse, son mari Cédric Jubillar s’était montré très menaçant et insistant. Au point qu’une des amies de Delphine ait décidé d’organiser un rendez-vous secret pour lui demander « de la laisser tranquille », d’après des infos de La Dépêche parues ce mercredi 27 octobre.

D’après La Dépêche, Cédric Jubillar et cette mystérieuse amie se seraient retrouvés derrière la mairie de cette commune du Tarn, 15 jours avant la disparition de Delphine Jubillar. Cette dernière avait annoncé à un cercle restreint de proches sa liaison avec un autre homme, lui aussi marié. Au cours de ce rendez-vous, l’amie de l’infirmière aurait alors confirmé l’existence de cet amant au peintre-plaquiste de 33 ans. Elle ne pouvait pas « rester sans rien faire », aurait-elle confié à une autre amie, tout en précisant ne vouloir voir « souffrir personne ».

Un système de surveillance

Mis en examen pour le meurtre de sa femme, Cédric Jubillar est détenu depuis juin dans la prison de Seysses, non loin de Toulouse. Le père de famille nie en bloc les accusations portées contre lui, malgré le faisceau d’indices concordants ayant convaincu les juges de l’incarcérer. Déterminé à découvrir l’identité du fameux amant, l’époux de Delphine Jubillar avait mis en place un système de surveillance pour observer ses dépenses. Il a même proféré des menaces à l’encontre de l’infirmière d’Albi (« J’ai envie de la tuer ») alors même qu’il avait assuré aux enquêteurs que sa séparation se passait « bien ». Pour l’heure, Cédric Jubillar continue de bénéficier de la présomption d’innocence. Ses avocats ont à nouveau introduit une demande de remise en liberté et ont l’intention de faire appel en cas d’échec.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran Facebook

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