Après 35 ans d’enquête, l’identité du “Grêlé” a finalement été découverte, suite au suicide de ce dernier en septembre 2021, alors qu’il avait 59 ans. Cet ancien gendarme n’avait rien laissé présager, et durant son adolescence, il avait fait bonne impression à ses voisins, comme le révèle La Voix du Nord.
L’identité du « Grêlé » a finalement été révélée. François Vérove, ancien gendarme de 59 ans, a été retrouvé mort au Grau-du-Roi, dans le Gard. Après avoir prélevé son ADN, il s’est avéré être le tueur en série recherché depuis plus de 35 ans pour des meurtres et des viols commis entre 1986 et 1994 près de Paris. La Voix du Nord révèle que l’homme a été convoqué en septembre pour réaliser un prélèvement ADN. Quelques jours après, il se suicide et écrit une lettre, avouant trois crimes qu’il a commis. Pourtant, au premier abord, rien ne laisser penser que cet ancien gendarme soit un tueur en série.
Arrivé dans les années 70 à Marcq-en-Barœul, non loin de Lille, François Vérove y a passé toute son adolescence avec son père, sa belle-mère et ses deux demi-sœurs, comme le révèlent les colonnes de La Voix du Nord. Nos confrères ont décidé de se rendre dans cette petite bourgade pour retrouver la trace du « Grêlé ». Ils sont alors tombés sur deux anciens voisins de cette famille, qui se sont souvenus d’un adolescent tout à fait comme les autres. « Il était un ado comme tous les ados du quartier, sans histoire », s’est remémoré un voisin de 75 ans, dont le prénom a été modifié par souci d’anonymat. À 80 ans, une autre de ses voisines se souvient très bien du jeune François Vérove : « On n’a jamais eu de problèmes avec lui dans le quartier. Il avait un comportement tout à fait normal. »
Un père très dur
Si, en apparence, François Vérove semblait être un adolescent comme les autres dans ce quartier de Marcq-en-Barœul, la réalité était un peu plus contrastée. Les deux voisins se souviennent d’un événement qui a sans doute marqué la vie du jeune François Vérove : la mort de sa mère. « La mère de François est décédée d’un cancer deux semaines avant le déménagement », a raconté le voisin de 75 ans à La Voix du Nord. « Il était jeune quand il a perdu sa mère », a rajouté la femme de 80 ans. Selon cette dernière, « son père était très strict avec lui ».
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Portrait robot police nationale
Autour de
Source: Lire L’Article Complet