Le 26 novembre dernier, un arrêt rendu par la Cour administrative de Paris a annoncé que la société de production de Jean-Marie Bigard faisait l’objet d’un redressement fiscal, a révélé Capital. L’humoriste est donc redevable de sommes d’impôts supplémentaires, dont le montant n’a pas été dévoilé, pour la période de septembre 2011 à 2013.
Coup dur pour Jean-Marie Bigard. Tandis que l’humoriste est actuellement en campagne pour la Mairie de Paris, en tant que candidat suppléant dans le VIe arrondissement sur la liste du forain Marcel Campion, voilà que la justice a confirmé qu’il faisait l’objet d’un redressement fiscal. Selon les informations de Capital, un arrêt rendu par la Cour administrative d’appel de Paris mardi 26 novembre, considère en effet que la société J.M.B. Productions, qui produit les spectacles de l’artiste et en commercialise les droits de diffusion, est redevable de sommes d’impôts supplémentaires pour la période de septembre 2011 à 2013.
Une décision pour laquelle il avait déjà saisi la justice, qui vient finalement de donner raison au FISC, que l’humoriste avait en 2017 rebaptisé « Fédération Internationale de Sodomie Citoyenne ». « J’ai un contrôle fiscal depuis 30 ans !, révélait-il à l’époque. Je suis fiscalement contrôlé depuis 30 ans, sans interruption. Ils habitent à la maison ! », avait-il ainsi poursuivi dans une vidéo, tandis que quelques années plus tôt il avait mis Michel Charasse dans l’embarras à ce sujet. Visiblement régulièrement remonté contre les impôts, Jean-Marie Bigard, qui avait fait un don très généreux pour sauver un enfant malade, devra donc s’acquitter de cotisations supplémentaires, dont le montant n’est pas connu. Cependant comme le précise Capital, celui-ci pourrait s’élever à plusieurs milliers d’euros, notamment en raison de la présence de pénalités de retard.
J.M.B. Productions aurait reporté 700.000 euros qui devaient figurer dans les bilans annuels de la société de septembre 2011 et 2013 grâce à une astuce comptable, très « courante dans ce milieu », où « les entreprises sont tentées de moduler certains bénéfices afin de minimiser leur profit et d’échapper à l’impôt », précise Eric Hainaut, expert-comptable et fondateur d’un cabinet d’expertise spécialisé dans la culture et les médias interrogé par Capital. Une coquette somme qui correspond à la vente des droits d’exploitations des spectacles “100 villes 100 blagues” et “Numéro 9 de Bigard” à Europacorp Diffusion et TF1 Videos. D’après l’administration fiscale, ces créances n’avaient pas vocation à être modulées sur d’autres années que l’exercice en cours, précisent nos confrères.
Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage
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