Les finalistes de notre prix Business with Attitude 2021 ont bénéficié d’une masterclass spécialement conçue pour elles par le cabinet Utopies d’Elisabeth Laville pour décrocher ce précieux tampon. Une étape décisive qui distille ses effets dans toutes les strates de l’entreprise.
Sept à huit mois de travail, 300 questions, une pile de documents à envoyer, un audit par téléphone et parfois une visite guidée de son entreprise. Voilà les étapes à franchir pour obtenir le label «Certified B Corporation», ou B Corp. Créé en 2006, ce tampon international est attribué aux entreprises qui se fixent des objectifs sociaux et environnementaux précis, à tous les niveaux de la société – gouvernance, collaborateurs, collectivité, environnement et clients. Et surtout qui prouvent qu’elles se donnent les moyens de les atteindre.
Notre prix Business with Attitude accompagne chaque année des créatrices d’entreprise avec un programme dédié. Elisabeth Laville, fondatrice du cabinet de conseil Utopies, première entreprise française certifiée B Corp, a ainsi proposé à nos cinq finalistes du prix Madame Figaro Business with Attitude une masterclass pour les aider à affiner leur stratégie d’impact positif. En vue, pour certaines, de candidater au précieux label.
» Remplissez notre formulaire pour candidater au prix Business with Attitude !
Revoir toute sa stratégie
Ce qui implique souvent de faire un état des lieux complets et sans concession… avant de revoir sa stratégie et ses process, un à un. «Le questionnaire est un extraordinaire outil de progression», souligne Isabelle Dubern-Mallevays, cofondatrice de The Invisible Collection et finaliste de notre prix. Ce site de vente de mobilier de designers haut de gamme porte, depuis le début, des valeurs durables et sociales, et défend l’artisanat français. Au moment de postuler au prix, la startup est aussi carbon neutral. Comment aller plus loin et mobiliser son entreprise et son réseau autour de projets solidaires ? Et traduire son engagement dans tous les volets de son entreprise, du management à l’image en passant par la relation client ? La candidature au label et l’accompagnement d’Elisabeth Laville, qui se poursuit depuis la remise du prix en avril 2021, sont l’occasion de poser tous ces sujets sur la table. «La certification revient presque à du conseil gratuit, à condition de faire ses devoirs dans la foulée, poursuit Isabelle Dubern-Mallevays. Nous n’avions pas mesuré l’ampleur du travail.»
«Pour que cela fonctionne, l’idéal est qu’un salarié s’y consacre à temps plein», confirme Climène Koechlin, responsable Développement et Programmes de B Corp France. D’autant plus que le label n’est attribué que pour trois ans, avant une nouvelle évaluation, fondée sur un nouveau questionnaire. Pour progresser entre-temps – et garder les clients conquis – les entreprises ont tout intérêt à considérer les enjeux de développement durable comme le cœur de leur activité, plutôt que comme un dossier annexe.
En vidéo, plongée dans les coulisses du prix Business with Attitude 2021
Répondre aux urgences de l’époque
Un moyen de changer en profondeur… et de fournir aux consommateurs les garanties qu’ils réclament. «L’époque où utiliser du papier recyclé et des ampoules LED suffisait à vous faire passer pour un leader de l’environnement est révolue depuis longtemps, rappelle Elisabeth Laville. Depuis 2010, nous sommes à l’ère de la maximisation des impacts positifs, avec des objectifs plus radicaux et la formalisation de la raison d’être d’une société. L’engagement positif, perçu ou réel, multiplie par 2,4, en moyenne, l’intention d’achat.»
À une époque qui réclame de la transparence, le tampon B Corp a valeur de preuve, aux yeux des consommateurs… comme des recrues potentielles. Maryne Cotty-Eslous, fondatrice de Lucine et lauréate du prix Business with Attitude 2021, a enclenché sa certification B Corp en 2020. «Des étoiles s’allument dans les yeux des candidats lorsqu’on en parle en entretien», souligne Aymeric Espérance, son responsable RH et RSE. Pour une startup dont le développement dépend beaucoup de sa capacité à attirer des jeunes talents Tech, très rares, l’argument est loin d’être anodin. Et il contribue, là aussi, à enclencher un cercle vertueux : plus de recrues engagées, c’est souvent plus d’engagement, donc plus d’impact.
Source: Lire L’Article Complet