« La définition de la Bond girl, c’est d’être le personnage féminin principal. Elle est présente pendant la majorité du film. C’est celle qui finit par avoir une relation romantique avec James Bond et elle est définie par ça : le lien romantique et intime qu’ils développent à la fin du film, vous avez le moment typique : « Oh James« », explique Lisa Funnell, autrice de « For His Eyes Only: The Women of James Bond ». Mais en 59 ans et 25 films, les James Bond girls, Bond women ont bien évolué… Dès le premier film, James Bond 007 contre Dr. No, sorti en 1962, Ursula Andress entre dans la mythologie des James Bond girls.
Dans les années 1960, les personnages féminins sont définis comme « gentilles » ou « méchantes » en fonction de leur relation avec l’agent 007. « Dans les années 1960, les méchantes qui sont, et de loin, des personnages plus intéressants et plus délicieux, sont celles qui défient la libido de Bond. Elles ne sont pas domestiquées en fonction de leurs rencontres sexuelles avec lui, au contraire, elles se retournent et elles disent : « Absolument pas. Je vais probablement vous tuer« », raconte Lisa Funnell.
En 1985, c’est Grace Jones, qui joue May Day dans « Dangereusement vôtre », qui marque son époque. L’évolution se poursuit dans les années 1990, notamment avec Michelle Yeoh, Sophie Marceau et Halle Berry. « Elektra King dans « Le Monde ne suffit pas« , c’est la première femme à incarner un super-méchant dans un James Bond« , développe l’autrice.
En 2006, « Casino Royale », film qui revient aux origines de la mythologie Bondienne, casse les codes. En 2015, Sam Mendes fait sa révolution dans « Spectre » avec le personnage de Lucia, incarné par Monica Bellucci. Elle a 51 ans à l’époque, quatre ans de plus que Daniel Craig. Nouvelle révolution dans le 25e opus de la franchise, « Mourir peut attendre ». Le scénario est signé par une femme, Phoebe Waller-Bridge et quatre femmes incarnent des personnages importants.
Source: Lire L’Article Complet