Impossible à consommer cru, le coing est pourtant délicieux une fois l’épreuve de l’épluchage et de la préparation passée. Ce fruit renferme également d’excellentes vertus pour l’organisme.

Visuellement, entre la pomme et la poire, le coing est issu du cognassier. Ce fruit rebut quelquefois par l’apparente difficulté à le préparer, d’autant que sa chair crue est impossible à consommer, car trop dure.

Pourtant, si l’on sait être patiente, il révèle toute sa douceur et ses bienfaits après cuisson

Pauvre en sucres et riche en goût

Composé à 85% d’eau et ne comptant que 57 calories pour 100 grammes, le coing est parfait si l’on souhaite manger fruité et léger. Trop coriace pour être consommé cru, il est souvent confit au sucre pour des confitures, en gelée ou en pâte de fruits.

Pour le manger sans sucre, il faut l’éplucher, l’épépiner et le plonger quelques minutes dans une eau bouillante pour le rendre plus tendre.

Le coing se prête aussi bien à des crumbles, qu’à des tajines ou à d’autres plats mijotés. Il se marie à merveille avec les fruits rouges, les pommes, les poires et les viandes fortes comme l’agneau ou le gibier. Il permet d’ailleurs de diminuer les niveaux de cholestérol sanguin et de glycémie.

Excellent pour le système digestif

Le coing est avant tout riche en fibres (près de 2 grammes pour 100 grammes de fruit), principalement représentées par la pectine. Cette dernière, sous forme de gel, emprisonne les particules d’eau, retardant ainsi la vidange gastrique et favorisant la sensation de satiété.

Elle protège également les cellules de l’intestin contre les infections microbiennes. Grâce à la forte présence du potassium, (200 milligrammes pour 100 grammes de fruit) le coing développe ses capacités à favoriser la digestion par la stimulation de production d’acide chlorhydrique.

Le plein d’antioxydants

Grâce à la vitamine C qu’il contient, ce fruit est aussi une excellente source d’antioxydants. Ces agents de protection contre les radicaux libres favorisent le développement de différentes maladies comme les cancers, les maladies coronariennes et le vieillissement cutané.

Malheureusement, après sa cuisson, le coing perd une grande partie de sa vitamine C. Par chance, les composés phénoliques contenus dans sa chair supportent bien la chaleur et viennent compléter cet apport en agents antioxydants.

Autant de raison pour ne plus jamais laisser le coing dans un coin.

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