Enfermé à la prison de Seysses, près de Toulouse, pour « homicide sur conjoint », Cédric Jubillar n’a plus de contact avec l’extérieur. Ses jours sont-ils en danger ? Son avocat Me Jean-Baptiste Alary a accepté de répondre dans une interview accordée à Femme Actuelle, le 21 septembre 2021.
- Delphine Jubillar
Une incarcération sous haute tension. Le 18 juin 2021, six mois après la disparition de sa femme à Cagnac-les-Mines, Cédric Jubillar est placé en détention provisoire à la prison de Seysses pour « homicide volontaire sur conjoint ». Face aux éléments à charge cités par le Procureur le même jour, le papa de Louis et Elyah, qui a depuis perdu la garde de ses deux enfants, continue de nier son implication dans l’affaire. Malgré la pression exercée par les enquêteurs, mais aussi par sa propre mère Nadine Jubillar, l’homme de 34 ans persiste et signe : il n’a pas tué son épouse Delphine. Interrogé à ce sujet par Femme Actuelle le 21 septembre 2021, l’un de ses trois avocats, Me Jean-Baptiste Alary, nous décrivait ses journées passées à l’isolement. Cédric Jubillar pourrait-il attenter à sa vie ? L’avocat nous répond.
« Il n’est pas en danger psychologique »
Incarcéré depuis trois mois à l’isolement de la prison de Seysses, Cédric Jubillar semble tenir bon, nous explique Me Alary : « Il a abandonné son combat de confort personnel pour autre chose. Il souhaite retrouver la liberté, retrouver ses enfants, pouvoir les voir et les serrer dans ses bras et que l’on respecte sa présomption d’innocence. » Le détenu pourrait-il mettre sa vie en danger s’il ne sortait pas prochainement ? L’avocat le réfute : « Ce n’est pas quelqu’un qui est dans un danger psychologique. Il n’y a pas eu de signalement de comportement suicidaire, par exemple », a-t-il confié à Femme Actuelle.
Le 21 septembre 2021, la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Toulouse prenait la décision de maintenir Cédric Jubillar en prison, et de prolonger son placement à l’isolement de trois mois « pour des raisons de sécurité ». Un argument inacceptable pour Me Jean-Baptiste Alary, comme il l’expliquait dans nos colonnes le même jour : « On nous a expliqué que la maison d’arrêt de Seysses n’était pas en mesure d’assurer un enfermement individuel. On ne peut pas lui donner une cellule à lui seul. Donc, c’est un aveu d’indignité. L’État ne respecte pas la loi. » Pour l’heure, Cédric Jubillar est toujours présumé innocent.
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