La princesse Charlene n’a pas quitté l’Afrique du Sud depuis plusieurs mois. Tandis que son époux et leurs enfants Jacques et Gabriella l’ont enfin rejointe, un spécialiste du langage corporel décrypte pour nous les images de cette réunion de famille.

C’est loin, l’Afrique du Sud. Retenue dans son pays d’origine suite à une infection ORL et une opération chirurgicale, la princesse Charlène de Monaco n’a pas mis les pieds dans la principauté depuis le mois de mai. Quatre mois durant lesquels la famille a été séparée, quatre mois durant lesquels ils ne se sont parlé que par visioconférence. A l’exception d’une visite, début juin, du prince Albert II, accompagné de leurs deux enfants. Le 25 août, ils ont été à nouveau réunis là-bas, comme en attestent quelques photos publiées sur les réseaux sociaux par Charlène elle-même. Des images qu’elle a commentées d’un « Je suis tellement ravie d’avoir ma famille avec moi », agrémenté d’un cœur de circonstance, tout en précisant que leur fille, la princesse Gabriella, « avait décidé de se couper les cheveux toute seule ». Sa maman a également expliqué qu’elle avait « fait de son mieux pour réparer ça… » A vue d’œil, il semblerait effectivement que la sœur jumelle de Jacques, âgée de 6 ans, se soit improvisée capillicultrice d’un jour. Mais alors, tendance Vivienne Westwood, la reine du mouvement punk londonien des années 70 ! Pour faire comme maman ?

C’est fort possible, selon l’ostéopathe liégeois Roger Fiammetti, spécialiste du langage émotionnel du corps et auteur de l’ouvrage Se libérer du sentiment d’abandon et des angoisses de séparation*. En préambule, il explique : « Les enfants ne supportent pas d’être séparés de leur mère et l’angoisse de séparation peut se manifester par de l’anxiété ». Concernant la coupe improvisée de la princesse Gabriella, il émet deux hypothèses. La première explication est que ce geste pourrait bien être « un acte de révolte et de colère inhérent à la longue séparation qu’elle doit subir sans l’accepter, un geste de colère afin de motiver le père à la conduire auprès de sa maman. » Roger Fiammetti formule ainsi la seconde hypothèse : « L’acte de la petite princesse pourrait également être motivé par le principe de loyauté, par la volonté de ressembler à sa mère à travers une coupe. Ce geste est certainement un moyen de créer le lien avec sa maman en lui ressemblant, en s’identifiant via le même hair code. »

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Malgré la distance, la famille a pourtant souvent échangé, en visioconférence. Des moments précieux pour la princesse Charlène, qu’elle a partagés sur les réseaux sociaux. « Mes conversations quotidiennes avec Albert et mes enfants m’aident énormément à garder le moral, mais être avec eux me manque », avait-elle confié. Quant à la photo de famille où le couple princier pose avec ses enfants, elle inspire également des commentaires au spécialiste : « Charlène semble sereine et rassurante pour sa fille. Albert II, lui, se montre protecteur. » Il va même plus loin, analysant la position de la main gauche du prince posée sur l’épaule de son fils Jacques : « L’index représente l’autorité, le majeur la faculté de pardonner, ainsi que l’ouverture ou la fermeture du cœur. Le pouce représente la tristesse. Ces trois doigts sont fermement posés, ils sont sûrs d’eux. En revanche, l’annulaire (l’alliance avec les autres et soi-même) et l’auriculaire (la capacité d’aimer, le discernement) sont séparés, désolidarisés des trois premiers doigts, en perdition. Cela signifie l’incertitude. » En tout cas, les mains de Charlène semblent plus franches : « Protectrices, ses mains sont bien refermées sur celles de sa fille, assure encore Roger Fiammetti. Ces retrouvailles lui font du bien ! » Ensemble, c’est tout.

Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage

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