• Pierre Niney retrouve le réalisateur d’« Un homme idéal » pour « Boîte noire ».
  • Il y joue un acousticien chargé d’analyser les causes d’un accident d’avion.
  • Ce thriller anxiogène, récompensé par le public à Reims Polar et au Festival du Film Francophone d’Angoulême, lui offre un rôle en or.

Pierre Niney est décidément toujours prêt à surprendre ses fans. On l’avait quitté en agent secret dragueur dans OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire de Nicolas Bedos. On le retrouve en acousticien chargé d’enquête sur un épouvantable accident d’avion dans Boîte noire de
Yann Gozlan.

Ce suspense à couper le souffle, récompensé par les Prix du public à Reims Polar et à
Angoulême , offre un rôle en or au comédien qui retrouve le réalisateur d’Un homme idéal. « Je suis content qu’on ait un cinéaste comme ça, qui assume de faire du thriller en France », confie Pierre Niney à 20 Minutes.

Très bien documenté

Il faut reconnaître que Boîte Noire ne ménage pas le spectateur tandis que le héros tente de comprendre les raisons d’un crash meurtrier. S’agit-il d’un attentat, d’une erreur de pilotage ou d’un souci technique ? Le jeune technicien va s’improviser détective et risquer sa vie pour découvrir la vérité.
Lou de Laâge et
André Dussollier , impeccables, sont aussi au générique pour l’aider ou lui mettre des bâtons dans le train d’atterrissage. « Le film passe de l’intime au spectaculaire et c’est ce qui fait sa force », insiste Pierre Niney.

Comme le personnage principal, on sent notre sang se glacer devant les enjeux humains mais aussi financiers qu’implique un crash aérien. On apprend aussi beaucoup de choses sur le BEA, « Bureau d’enquêtes et d’analyses », chargé de comprendre ce qui a pu se produire avant et pendant l’accident en utilisant le fameux enregistreur de vol qui donne son titre au film. « C’est ce que j’ai aussi aimé dans le scénario, reconnaît Pierre Niney. Yann s’est documenté pour que tout soit crédible ». Ce côté réaliste renforce l’angoisse au fur et à mesure que se développe une intrigue diabolique.

Délicieusement anxiogène

Jouant habilement sur la sympathie qu’inspire son air juvénile, Pierre Niney met le public dans sa poche en parvenant à faire douter de chacune de ses conclusions. On se demande vraiment s’il n’a pas perdu la raison quand il quitte son labo pour aller effectuer des recherches sur le terrain. « Cette ambiguïté est l’un des moteurs du film, insiste le comédien. J’aimerais que chaque spectateur s’identifie à mon personnage et ressente le même malaise que lui. » Cela fonctionne si bien que Boîte noire trouve parfaitement sa place dans les cieux de ces films anxiogènes qui feraient préférer le train à l’avion.

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