Depuis le 23 août, elle forme avec Thomas Sotto le duo matinal de France 2 dans Télématin, du lundi au jeudi à 6 h 30, avant d’enchaîner avec une autre quotidienne, sur Europe 1. Julia Vignali nous détaille sa rentrée chargée.

Vous deviez abandonner la télévision pour l’écriture et la production. Que s’est-il passé ?

Julia Vignali : Un coup de fil et votre vie change. Présenter Télématin et avoir une émission sur Europe 1 (Bienfait pour vous, de 11 h à 12 h 30), ce n’était pas dans mes projets de vie. Je n’ai jamais eu de propositions de cette ampleur. Je n’allais pas prendre le risque de les laisser passer donc la question ne s’est pas posée.

Les premiers retours sont mitigés…

On savait qu’on allait bousculer Télématin, c’est pour cela que la chaîne nous a employés. Il reste tout de même des référents : Anicet Mbida, Laura Tenoudji, Nathalie Rihouet… Mais oui, la formule est différente. Il faut que les téléspectateurs s’habituent. Ils ont eu envie de venir. Maintenant, à nous de leur donner envie de rester.

Auriez-vous souhaité avoir votre interview comme Thomas Sotto ?

À l’antenne comme en couple, il ne s’agit pas de tout partager mais d’être au bon endroit, au bon moment et de pouvoir être le soutien de l’autre. Je pourrai être celui de Thomas sur des sujets plus culturels, et lui est mon pilier en ce qui concerne l’actualité. Mais je peux intervenir pour des questions de "téléspectatrice", de mère de famille, comme cela a été le cas face au professeur Pelissolo (un psychiatre invité pour parler de l’impact psychologique de la crise sanitaire, ndlr). Il n’y a pas de pré carré. Peut-être qu’au fur et à mesure, j’interviendrai davantage, notamment sur des questions sociétales pour lesquelles je me sens plus légitime. Si on reçoit quelqu’un pour parler du harcèlement scolaire, je demanderai à Thomas de mener l’interview et je pense qu’il n’y aura pas de problème.

Avez-vous hésité à rejoindre Europe 1 au vu du contexte particulier que la station traverse ?

Non. En revanche, je me suis assurée que ça ne posait pas de problème à France Télévisions. Ça a dû être difficile pour les journalistes en place de voir des changements s’opérer mais je ne suis pas journaliste, donc c’est difficile pour moi de me positionner là-dessus.

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