Depuis l’ouverture de son restaurant en 2019, Samuel Albert n’a pas eu le temps de profiter pleinement de son rêve. Le gagnant de la saison 10 de Top Chef a été rapidement stoppé par la crise sanitaire. Malgré la réouverture, le chef cuisinier doit se séparer de deux employés, anti-vaccins.
Après avoir remporté la saison 10 de Top Chef, Samuel Albert a réalisé son rêve : ouvrir son propre restaurant. En novembre 2019, il est devenu chef de l’établissement culinaire Les petits prés à Angers. Malheureusement, la crise sanitaire a pointé le bout de son nez quelques mois plus tard. Dans les colonnes de Ouest France, le cuisinier de 32 ans a livré ses opinions sur la situation actuelle et notamment la question du pass sanitaire. Le vaccin devenant obligatoire pour les employés à partir du mois de septembre, le jeune entrepreneur s’apprête malheureusement à perdre certains membres de son équipe. Sur ses 32 salariés, seulement deux ont refusé de se faire vacciner.
Un chiffre qui peut paraître anodin. Pourtant, il s’agit d’une lourde perte pour l’ancien candidat de Top Chef : « J’y perds deux postes clés du restaurant, un bar-man et une pâtissière. Ce n’est pas avec plaisir » a-t-il confié. Samuel Albert a tout essayé pour garder ses deux employés, en vain : « J’ai essayé de les convaincre lors d’un entretien mais ils affirment préférer perdre leur travail que de se faire vacciner. Je trouve ça dommage. » En respectant la loi, le chef cuisinier devra donc s’en séparer dès le 1er septembre. Que les membres de son équipe soient pour ou contre, le vaccin est de mauvais augure pour Les petits prés : « Les avis différents sur le vaccin, ça vient créer des tensions, des incompréhensions dans l’équipe« , a-t-il expliqué.
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« Je ne vois ma femme que le dimanche après-midi »
Avec la perte de ses deux salariés, Samuel Albert évoque les difficultés du métier : « Ce sont des semaines de 120 heures, à travailler six jours sur sept. Je ne vois ma femme que le dimanche après-midi… « Cette toute nouvelle brasserie n’a jamais eu l’occasion de briller. Malgré la difficulté économique dans laquelle il se trouve, hors de question pour lui de vendre son bien. Le jeune chef cuisinier compte bien redoubler d’efforts pour garder la tête hors de l’eau : « Une rumeur circule, disant qu’on va vendre. C’est faux. L’établissement n’est pas à vendre. On va s’en sortir par notre force de travail et sans les aides de l’État. » La plus grande peur du gagnant de Top Chef n’est pas la vente, mais bel et bien une nouvelle fermeture provisoire.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Photonews / Bestimage
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