Jacqueline Chabridon, maîtresse de Jacques Chirac, faisait fureur parmi les hommes politiques de droite qu’elle côtoyait en tant que journaliste. Au point que Valéry Giscard d’Estaing lui a fait une proposition alléchante.
Jacqueline Chabridon, maîtresse de Jacques Chirac, a été courtisée par un autre homme politique de droite. Et pas n’importe lequel : Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République. Le journaliste Renaud Revel dévoile dans le livre Les Amazones de la République – Sexe et journalistes à l’Élysée que ce dernier a fait une proposition à la journaliste. Rien de déplacé, puisqu’il a proposé à celle qui soutenait son grand rival de l’époque, François Mitterrand –également séduit-, de collaborer en politique.
« Même Valéry Giscard d’Estaing tomba sous le charme de cette mitterrandienne, à qui il alla jusqu’à proposer de se présenter, sur l’une de ses listes, aux législatives, à Montluçon !« , écrit l’auteur. Jacqueline Chabridon n’aurait pas été la première à traverser la frontière entre le journalisme et la politique, mais elle a refusé sans aucune hésitation.
Cette proposition l’a même faite « éclater de rire« . Journaliste consciencieuse dans sa vie professionnelle malgré sa relation clandestine avec Jacques Chirac -alors Premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing-, elle a vécu, selon Renaud Revel, « d’une plume jamais prostituée« . Même si l’offre du chef d’État était alléchante, c’était sans façon pour Jacqueline Chabridon.
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