- Ce vendredi soir, TF1 diffuse le premier numéro du Grand Quiz consacré au Code de la route.
- Hélène Mannarino est aux commandes de ce divertissement qui signe son arrivée en prime sur la chaîne.
- « J’ai préparé les choses avec autant de rigueur qu’un JT, qu’une tranche info, qu’un reportage ou qu’un portrait », assure la journaliste à 20 Minutes.
A quelques jours du grand chassé-croisé de l’été entre juillettistes et aoûtiens sur les routes, TF1 compte bien livrer une piqûre de rappel du
Code de la route à ses téléspectateurs et ses téléspectatrices grâce au premier numéro du Grand Quiz, le premier divertissement animé par
Hélène Mannarino sur la chaîne en prime. Au fil de quarante questions, 150 personnes du public et six personnalités seront divisées en trois catégories d’âge : les 18-34 ans, les 35-49 ans et les 50 ans et plus.
L’animatrice vérifiera les connaissances de chaque groupe tout en révélant quelques anecdotes sur les invités présents en plateau, à savoir Amandine Petit, Gwendal Marimoutou, Julie Ferrier, Yoann Riou, Chantal Ladesou et François Berléand. Pour 20 Minutes, Hélène Mannarino se confie sur ce nouveau rôle.
Avez-vous accepté tout de suite la proposition d’animer Le Grand Quiz ?
C’est bizarre, parce que c’est en discutant avec TF1 et les équipes d’ALP [la société de production] que je me suis rendu compte que j’acceptais. On n’a pas dit c’est oui ou c’est non. On m’a proposé de faire ça, on a construit les choses ensemble. Et c’est ce qui m’intéresse, construire un projet. On avait tous envie de la même chose en apportant ma patte. Si je suis là, c’est important pour moi de montrer qui je suis. Donc j’ai apporté l’appel aux proches, les anecdotes pour que les gens qui regardent se disent « Tiens, je suis comme François Berléand. » On a eu ce projet commun qui s’est fait naturellement.
Avec cette émission, vous vous éloignez momentanément du journalisme pour vous consacrer à l’animation. Le tournage s’est-il déroulé différemment de vos autres émissions ?
Pas du tout. Je suis la même, je suis journaliste dans le sang au plus profond de moi-même donc tout ce que j’aborde, je le fais avec une vision journalistique. À aucun moment, je ne me suis dit qu’en étant là, j’étais animatrice. Je suis Hélène Mannarino, journaliste de passion. J’ai toujours voulu faire ça, l’info est au cœur de tout ce que je fais. C’est pour ça que je tenais énormément aux infos plateau et aux infos sur les invités. J’ai fait tout un travail d’enquête, de recherche pour garder cette fibre-là. C’est en moi d’aborder les choses comme ça, ce n’est pas quelque chose que j’ai créé ou trafiqué. Après, oui, on est dans un programme de divertissement, en effet. Mais les journalistes ont des personnalités, je reste une jeune femme de trente ans, je vis en coloc, je rigole avec mes copines. C’est quelque chose que je suis et je le montre plus facilement dans Le Grand Quiz qu’avec un JT ou un reportage. Mais je ne me suis pas dit que là, j’étais animatrice.
Comment vous êtes-vous préparée à l’animation de cette émission ?
J’ai préparé les choses avec autant de rigueur qu’un JT, qu’une tranche info, qu’un reportage ou qu’un portrait. La technique change : poser les questions, donner les réponses. La forme est différente : les pourcentages de qui a bien répondu, gérer le public, penser aux gens à la maison… La partition est différente, mais le fond reste le même. Je ne me suis pas dit que pendant un week-end, j’étais animatrice télé. J’ai juste fait mon métier de journaliste différemment.
Entre Rétroscopie sur TMC, Le Grand Quiz sur TF1 et prochainement la matinale de LCI, est-ce que vous diriez que vous êtes à un tournant de votre carrière ?
À chaque fois qu’on m’a proposé quelque chose, je l’ai pris comme un tournant. Je pense d’abord à bien faire les choses. Pour moi, le travail, c’est la clé de tout. Je travaille limite 24 heures sur 24 mais je ne pense pas à ça parce que ça me mettrait une pression supplémentaire, alors que je veux qu’elle soit dans le challenge qu’on me donne et la confiance qu’on m’accorde. Chaque Portrait inattendu a été un tournant, chaque Appels d’urgence, le Rétroscopie et sûrement les autres qui vont suivre je l’espère, les JT de LCI… Chaque chose est un tournant et j’avance avec sérieux, rigueur et concentration. Je ne pense pas à l’après, je pense à l’instant.
TF1 a assez peu de visages féminins dans ses rangs à la tête des divertissements en prime. Qu’est-ce que vous ressentez à l’idée d’en faire partie ?
On est tous une famille, dire qu’on n’est pas beaucoup de femmes, ce n’est pas vrai. Il y a beaucoup de femmes, je pense à Anne-Claire Coudray, à Marie-Sophie Lacarrau, Alessandra Sublet, Tatiana Silva, Karine Ferri. Je ne me dis pas que j’ai été choisie parce que je suis une femme. Pour moi, les êtres humains correspondent à des projets et on les choisit par rapport au projet. Quand on réfléchit comme ça, on ne fait pas de différence. C’est ça qui m’importe. Aujourd’hui, toutes les femmes font des choses extraordinaires. Les hommes font des choses extraordinaires, on est tous ensemble. On m’a choisie parce que je corresponds au projet avant tout. Après, c’est vrai qu’en tant que femme, je suis fière de porter un programme produit par une grande productrice,
Alexia Laroche-Joubert. Il y a un petit girl power qui est chouette mais je ne le mentionne pas parce que ce n’est pas comme ça que les équipes de TF1 fonctionnent et que je fonctionne non plus. C’est une question de projet, pas de sexe.
Est-ce que ce nouveau rôle vous met une pression supplémentaire ?
Il y a le côté « premier prime de TF1 », bien sûr. Il y a une petite pression en plus dans le sens où on me fait confiance et je ne veux pas décevoir. Les audiences, les gens l’analysent beaucoup mieux que moi. Je veux surtout qu’on dise que j’ai bien fait mon travail en fait, voilà. Si les audiences sont au rendez-vous, je serais la plus heureuse. La mission est remplie si on me dit que j’ai bien fait mon travail et que j’ai été à la hauteur des attentes. Et surtout, j’ai pris beaucoup de plaisir à le faire.
Début juillet, vous avez dit au revoir à votre Portrait inattendu sur Europe 1 mais vous avez précisé que ce n’était pas une séparation. Est-ce qu’on pourrait le voir décliné à la télévision ?
Ce n’est pas une séparation parce qu’il fait partie de moi. Je l’ai mis au monde, ce portrait, c’est une idée que j’ai proposée à Europe 1. Il se repose un peu, il fait une petite sieste mais il peut revenir à tout moment sous une forme à la télé, à la radio, peu importe. Je n’ai aucune idée de comment, mais à partir du moment où ça fait partie de moi, il faudra peut-être me prendre avec, maintenant.
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