Dimanche 11 juillet, la compétition européenne de football connaîtra son dénouement lors d’une ultime rencontre diffusée sur M6 à 20 h 45. À l’image des joueurs, celui qui va la superviser fait l’objet d’un processus de sélection drastique. Explications.
Dix-neuf arbitres, deux Français
L’Euro 2020, ce ne sont pas seulement 24 équipes et 11 pays hôtes. Le bon déroulement de l’événement repose aussi sur les 19 arbitres et leurs assistants. Un pool au sein duquel on trouve les représentants de l’Hexagone Clément Turpin et Stéphanie Frappart, qui a le statut de réserviste. Des experts qui n’ont pas été choisis au hasard, puisque c’est l’UEFA qui les a retenus, sur la base de leurs performances des dernières saisons, de leur expérience en Ligue de champions et de leurs disponibilités. Celui qui aura l’honneur de tenir le sifflet ce soir devra en outre n’appartenir à aucune des deux nations présentes sur le terrain. Autant de gages de qualité qui ne garantissent pourtant pas que ce match au sommet soit exempt d’approximations dans l’arbitrage.
Une regrettable erreur
En 2016, lors du précédent Euro, alors que la France et le Portugal s’affrontent en finale et que le score est encore nul lors des prolongations, l’attaquant lusitanien Eder commet une faute de main. L’Anglais Mark Clattenburg l’attribue à tort au défenseur des Bleus Laurent Koscielny, qu’il gratifie d’un carton jaune. Exempt de toute sanction, Eder file vers la cage tricolore et inscrit, à peine une minute plus tard, ce qui sera le but de la victoire…
Une vérification vidéo qui ne résout pas tout
Pour éviter ce type d’erreur, l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR, pour Video Assistant Referees en anglais), un système qui sert à visionner de nouveau les séquences litigieuses, est entrée en vigueur cette année pour la première fois dans l’histoire du tournoi. Mais bien que très sophistiqué, ce dispositif n’empêche pas les mauvaises décisions. Lors du premier match de l’Euro 2020, disputé par la France face à l’Allemagne, l’Espagnol Carlos del Cerro Grande a omis de sanctionner une (grosse) faute de Robin Gosens sur Benjamin Pavard ainsi qu’un planter de canines d’Antonio Rüdiger dans le dos de Paul Pogba. Surtout, il n’a pas accordé de penalty à Kylian Mbappé et ses coéquipiers lorsque celui-ci s’est fait tacler de manière irrégulière par Mats Hummels. Technologie ou pas, le zéro défaut en matière d’arbitrage demeure donc une utopie !
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