Robert Ménard était l’invité de Laurence Ferrari sur Cnews, ce vendredi 9 juillet. Après la destitution de Guillaume Peltier, le maire de Béziers n’a pas été tendre avec la droite et notamment avec Xavier Bertrand.

Laurence Ferrari a reçu Robert Ménard sur CNews, ce vendredi 9 juillet. Le maire de Béziers, apparenté au Rassemblement national, est revenu sur la destitution de Guillaume Peltier de son poste de vice-président délégué chez Les Républicains, après que ce dernier a déclaré, fin mai, que “échanger, discuter, travailler avec Robert Ménard” ne le dérangeait “en rien”. “Vous vous rendez compte de la folie de ces gens, s’est indigné Robert Ménard face à la présentatrice qui vient de fêter ses 55 ans, il déclasse quelqu’un parce qu’il dit qu’il peut discuter avec un maire comme moi. Mais enfin, qu’est-ce que c’est que cette droite ? Ils sont fous furieux, ils veulent vraiment perdre les élections ? Là, ils sont champions du monde pour les perdre ! Parce qu’ils n’auront pas besoin de gens qui pensent comme moi ? Parce qu’ils n’auront pas besoin de l’électorat des gens du rassemblement national ? (…) Mais qu’est-ce qu’ils ont dans leurs têtes ? Comment ils sont à ce point suicidaires ?”

Robert Ménard s’en est ensuite directement pris à Xavier Bertrand, qui est candidat à l’élection présidentielle 2022. Le président de la région Hauts-de-France avait indiqué qu’il ne voulait pas travailler pas avec le co-fondateur de Reporters sans frontières qui s’est reconverti dans la politique. “Je ne le connais même pas, s’étonne le maire de Béziers avant de poursuivre, je suis infréquentable ? Une partie de la droite est infréquentable ? On est des fachos ? Mais il se prend pour qui Xavier Bertrand, s’emporte-t-il face à Laurence Ferrari. (…) Moi, je suis peut-être mieux élu que lui par ma population. Il se croit où ? Qu’est-ce que c’est cette droite ?”

Robert Ménard : «Il se prend pour qui Xavier Bertrand ? (…) Que l'on arrête de se taper dessus», dans #LaMatinale pic.twitter.com/oTwa0Lg4tY

Robert Ménard : “Ils sont jobards”

Celui qui était favorable à l’intervention de l’armée pour rétablir l’ordre et la sécurité en France ne comprend pas le clivage qu’il peut y avoir entre les membres des Républicains et ceux du Rassemblement national : “Un certain nombre de gens au Rassemblement national ne comprennent toujours rien. Qui, au lieu de dire ‘on arrête de se taper dessus’, ‘on arrête de dire du mal du voisin’… Moi, mon adversaire, c’est la gauche, mais ce n’est pas entre nous. Qu’est-ce qu’ils croient, qu’il y a deux familles irréconciliables ? Ils sont « jobards » comme on dit chez nous !”, a conclu Robert Ménard.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran CNews

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