La vie de Rachida Dati a été marquée par d’éclatantes réussites professionnelles mais aussi de profondes douleurs personnelles. Dans son ouvrage La confiscation du pouvoir paru chez Plon le 21 novembre, l’ex Garde de Sceaux est revenue sur son mariage forcé à l’âge de 25 ans.

Comme Rachida Dati l’explique dans son ouvrage La confiscation du pouvoir (Plon), la jeune femme indépendante qu’elle était a rapidement détonné dans son milieu. Sure d’elle, célibataire, propriétaire d’un logement à Paris, elle est l’objet de commérages réguliers : « Je provoquais des rumeurs dans les allées de la Cité où habitaient mes parents. » Pour mettre fin aux ragots, ses parents l’incitent alors à se marier. « J’ai finalement cédé pour les débarrasser du qu’en-dira-t-on » raconte la candidate à mairie de Paris.

Rachida Dati épouse donc « un algérien » qu’elle ne connait que « depuis 3 semaines« ‘ et pour lequel elle n’éprouve aucun sentiment. La cérémonie prend des allures de cauchemars pour l’ex Garde des Sceaux. « J’étais tellement malheureuse de m’être engagée dans ce projet, que je regrettais, que j’étais sous Lexomil à l’Hôtel de ville. » se souvient-elle. Alors que Rachida Dati espérait que ce mariage lui permettrait de s’émanciper et de vivre enfin en paix, c’est tout l’inverse qui se produit : « J’ai vite compris qu’il entendait m’imposer de vivre avec lui en Algérie.« 

Dans l’émission de Laurent Delahousse Un jour un destin diffusé sur France 2 en 2015 et consacré à la femme politique, son amie Catherine Poiret évoquait justement cette funeste journée : « Elle donnait l’impression qu’on l’emmenait à l’abattoir. » Un mois plus tard, Rachida Dati prend une décision radicale et demande l’annulation du mariage : « Je voulais effacer ce moment de ma vie…« . Une procédure longue et difficile dans laquelle elle sera soutenue par son ami Albin Chalandon mais aussi Simone Veil. Il y a quelques jours Rachida Dati est revenue sur cette période terrible au micro de Jean-Marc Morandini sur CNews : « Quand je dis que j’ai fait des sacrifices, ce n’est pas une victimisation (…)C’est dur, on pleure tout seul », a-t-elle confié avec émotion.

Crédits photos : ALAIN ROLLAND/ IMAGEBUZZ/ BESTIMAGE

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