Avant même de faire la Une de la presse, la famille Jubillar faisait déjà parler d’elle dans la commune de Cagnac-les-Mines. Les habitants déploraient notamment le chaos de leur demeure.

C’est une affaire qui a bouleversé la France entière. Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier, et depuis, des rebondissements ne cessent de voir le jour. Si cette famille a tristement été mise en lumière depuis la disparition de la mère de deux enfants, leur maison était source de nombreux commérages dans le voisinage. Certains habitants de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, avaient comparé cette maison, située au 19 rue Yves-Montand, aux allures de chantier, à « Beyrouth ». La demeure de plain-pied de la famille Jubillar attirait déjà tous les regards avant le drame, tant elle semblait délabrée de l’extérieur.

Cédric Jubillar a réalisé lui-même la plupart des travaux de l’intérieur et s’était habitué à ce décor à l’apparence négligée. Cependant, son épouse Delphine n’était pas du même avis. Un reproche que lui aurait fait l’infirmière au moment où elle avait évoqué le divorce, lors de l’été 2020. L’un des proches de l’homme, placé en détention et soupçonné d’être impliqué dans la disparition de sa femme, a expliqué au Parisien : « Il s’est bougé pour enfin terminer les peintures et les jointures, il a aussi fini d’installer les volets roulants. Mais cela n’a pas suffi. » Il a finalement conclu : « Il faut croire que le mal était plus profond. » Le père de deux enfants est attaché à cette maison et il avait même espéré pouvoir racheter les parts de son épouse après le divorce. Cependant, ses capacités financières ne le permettaient pas et il aurait eu du mal à se résoudre à la vendre.

Cédric Jubillar mis en examen

Six mois après la disparition de Delphine Jubillar, son mari, Cédric, a été mis en examen pour « homicide volontaire sur conjoint« , le 18 juin dernier. Depuis ce jour, les enfants du couple, Louis, 6 ans, et Elyah, 2 ans, ont été placés chez la sœur aînée de l’infirmière. L’audience de Cédric Jubillar a été reportée au 6 juillet, date à laquelle la cour d’appel de Toulouse statuera de sa remise en liberté jusqu’à son procès. En attendant, il est incarcéré à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Capture écran Facebook

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