Après 21 victoires et 129 000 euros de gains, Léa s’est inclinée face à David ce lundi 28 juin, dans "N’oubliez pas les paroles". Pour Télé Star, elle revient sur son aventure et évoque les prochains masters.

Télé Star : Quel était votre objectif initial en arrivant dans NOPLP ?

Léa : Mon objectif, c’était de réussir à prendre le micro d’argent. J’étais déjà venue en mars 2019 et je ne l’avais pas pris. Après, mes ambitions financières, c’était 10 000€. Je me disais que 10 000€, c’était génial, énorme. C’était mon objectif.

Vous remportez bien plus de 10 000€, puisque vos gains s’élèvent à 129 000€. Qu’allez-vous faire de cette belle somme ?

Je voulais m’acheter une voiture plus confortable, puisqu’à mon âge avancé – non je blague – j’ai parfois mal au dos quand je mets ma fille dans la voiture. Je voudrais faire des voyages, un nouveau saut en parachute, gâter ma fille, payer le permis à mon conjoint… J’en ai marre qu’il n’ait pas le permis (rire).

Lors de votre 20ème victoire, vous avez reversé 10 000€ à une association…

Ces 10 000€, je les ai reversés à l’Institut Curie. C’est l’établissement qui s’occupe de mon papa, qui est malade, depuis trois ans. Il y a toujours été très bien accueilli, très bien reçu par tout le personnel, et je trouve que c’est la moindre des choses que de leur dire merci. Et si je peux contribuer à la recherche ou je ne sais quoi, je ne sais pas à quoi ils serviront exactement, mais ça me fait plaisir.

Vous vous inclinez aujourd’hui face à David. Comment avez-vous vécu cette défaite ?

On est toujours un petit peu déçu de perdre, mais comme je vivais chaque émission l’une après l’autre, je me disais que je pouvais perdre à chaque fois. Donc quand ça arrive, ça arrive. On est un peu déçu, c’est normal, mais honnêtement, au regard de mon aventure, du nombre d’émissions que j’ai fait et de la somme que j’ai gagnée, il n’y a pas de regret possible.

Pas de frustration, donc ?

Je connaissais très bien la chanson, mais j’ai eu un doute. J’ai réfléchi et je me suis trompée (rire). Mais si on perd sur une chanson qu’on n’a pas travaillée, on s’en veut parce qu’on ne l’a pas travaillée, si on perd sur une chanson qu’on connaît par cœur, on s’en veut parce qu’on la connaît par cœur, si c’est une chanson que l’autre connaît sur le bout des doigts et qu’on n’a pas eu le temps de chanter, on s’en veut parce qu’on n’est pas allé dans le fauteuil… Finalement, on s’en veut toujours, mais en fait, c’est le jeu. Pour moi, c’est toujours resté un jeu. Il fallait bien perdre à un moment, c’était mon heure (rire).

Votre performance vous permet d’intégrer les masters. Comment les appréhendez-vous ?

Je les appréhende de mon siège éjectable, parce qu’il ne faut pas que deux personnes rentrent dans le courant de l’été, sinon je ne ferai pas partie des masters. Je croise les doigts, j’espère ! C’est un énorme plus, les masters. L’aventure, c’est déjà fou, mais faire les masters, c’est encore plus incroyable. Et c’est vrai que quand l’aventure peut continuer encore un peu, on a envie d’être gourmands !

Vous avez révisé 600 chansons avant de participer. Comptez-vous améliorer votre répertoire pour les masters ?

Oui ! Je me suis rendue compte que j’avais quand même des lacunes sur certains artistes. J’ai déjà commencé à écouter un peu plus certains artistes que je connaissais moins. Il faut que je fasse peur, un peu ! (rire)

Quels grands maestros aimeriez-vous affronter lors de ces émissions spéciales ?

J’hésite entre ceux avec qui j’ai des affinités, pour pouvoir partager les duos et l’émission, et ceux que je connais moins, parce que je n’aurais pas de frustration de perdre ou de gagner. J’apprécie beaucoup Mickaël, le maraîcher, j’aimerais beaucoup chanter avec lui mais je n’ai pas envie de l’affronter non plus ! (rire) Je n’ai pas vraiment l’esprit de compétition, en fait, je suis plutôt dans le partage ! Et puis ils sont tous tellement forts que de toute façon, ils me font tous peur ! (rire)

Vous pensez quand même avoir vos chances ?

Bien sûr ! De la chance, déjà, si j’y participe, et avec le choix des chansons, la même chanson que je devrais faire. J’y crois, il faut y croire, sinon on n’y va pas !

Quel souvenir gardez-vous de votre participation à l’émission ?

Les émissions s’enchaînent très vite, donc on n’a pas trop le temps de penser à ce que l’on vit. Au moment où l’on se voit à la télé, on redécouvre des choses. Par exemple, j’adore la chanson Mistral Gagnant et je ne me rappelais pas du tout que je l’avais chantée !

Dans quel état d’esprit quittez-vous l’aventure ?

Je suis heureuse. Heureuse et comblée. C’est une aventure unique et extraordinaire que peu de gens ont la chance de vivre, donc je me sens chanceuse. Et fière d’avoir pris le micro d’argent !

Source: Lire L’Article Complet