Dimanche 27 juin 2021, Jean Dujardin a réagi dans les colonnes du Journal du dimanche à la gifle dont a été la cible Emmanuel Macron, le mardi 8 juin 2021. Un geste que l’acteur ne peut tolérer.
Jean Dujardin- Emmanuel Macron
Un geste historique. Mardi 8 juin 2021, au lycée hôtelier de Tain-l’Hermitage, dans la Drôme, Emmanuel Macron a été la cible d’une violente gifle portée à son visage. L’auteur de la gifle avait alors scandé un slogan aux airs de rébellion : « Montjoie, Saint-Denis, à bas la macronie ! » Immédiatement interpellé par les services de sécurité du Président, l’homme de 28 ans avait reconnu les faits. Damien T. a rapidement été entendu, jeudi 10 juin 2021, au tribunal judiciaire de Valence, pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Il encourt jusqu’à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, comme l’ont rapporté nos confrères de BFMTV.
S’il concède que sa réaction « était un petit peu impulsive », le Drômois se réjouit que ses paroles aient eu « un impact pour Macron, les Gilets Jaunes et les patriotes ». Il a d’ailleurs « hésité » à lui serrer la main : « Quand j’ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j’étais rempli de dégoût », a-t-il indiqué à la barre. Pour étayer son mode de pensée, Damien T. s’appuie sur des pensées chevaleresques. « La chevalerie est une voie. Je doute que si j’avais convoqué Emmanuel Macron à un duel à l’épée au lever du soleil, il aurait répondu. » Damien T. a par ailleurs assuré que « la violence physique n’est qu’un dernier refuge », qualifiant lui-même son geste de « suffisamment extrême ».
Jean Dujardin réagit à la gifle de Damien T.
Jean Dujardin a réagi à cet événement dans les colonnes du Journal du dimanche en kiosque le dimanche 27 juin 2021. Très interloqué par la violence de cette gifle, l’acteur, tête d’affiche du film Présidents, dont la sortie est prévue pour le 30 juin 2021, n’a pas hésité à soutenir le président de la République. Si l’artiste oscarisé pour son rôle dans The Artist se défend de communiquer ses pensées politiques, il est clair quant à son rapport à la violence : « J’ai été très choqué. Je ne supporte pas l’humiliation. J’ai connu ça. C’est une douleur qui colle et laisse des marques« , a-t-il déclaré, faisant référence tout en subtilité à son enfance, au cours de laquelle il s’est souvent dit rabaissé.
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