La capitaine de police reprend du service auprès de son beau médecin légiste. Et, cette saison, Cupidon pourrait bien frapper à leur porte…
Lors du lancement de la saison 1, vous nous aviez confié votre bonheur d’accompagner un personnage sur le long terme. Un an après, êtes-vous contente de l’évolution du capitaine Hélène Bach ?
Hélène de Fougerolles : Je suis ravie d’avoir pu apporter une touche personnelle à ce personnage. J’ai pu lui insuffler de la sensibilité, de l’émotion, de l’empathie, et rendre cette flic autoritaire plus attachante.
Même si ce début de saison malmène un peu Hélène Bach ?
C’est vrai que, depuis qu’elle a quitté le foyer, sa vie privée vole en éclats. Ses enfants ne veulent plus la voir. Hélène se retrouve dans une situation très compliquée et doit garder la tête haute pour faire croire à ses collègues que tout va bien. On verra bien comment elle réussit à se rattraper aux branches…
Et avec Balthazar, où en est-elle ?
Hélène et Balthazar éprouvent des sentiments profonds l’un envers l’autre, c’est une certitude. Le problème, c’est qu’aucun des deux ne parvient à exprimer cet amour.
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En attendant, cela n’empêche pas la capitaine d’avoir des aventures d’un soir…
En effet. Et ces liaisons ont le don d’agacer Balthazar. Plus Hélène comprend qu’il est jaloux, plus elle en rajoute. Je crois que ça l’amuse beaucoup…
Tomer Sisley a également réalisé l’épisode 5. Quel genre de metteur en scène est-il ?
Il est très bienveillant avec ses comédiens. Contrairement à Tomer, j’ai du mal à me mettre en route. Je suis un peu du genre Diesel… Et même si je connais mon texte par coeur et que je l’ai travaillé en amont avec quelqu’un à la maison, je tâtonne. Je ne commence à le maîtriser qu’à la quatrième prise. Et à la cinquième, je l’ai totalement intégré et me sens vraiment bien. En tant que réalisateur, Tomer est très sensible à cela. Parfois, il m’autorisait dix prises pour obtenir le meilleur de moi-même.
La première saison a été suivie par plus de 6 millions de téléspectateurs. Que vous a apporté le succès de la série ?
La joie de faire une saison 2, qui plus est, rallongée à dix épisodes.
Vous êtes aussi hypnothérapeute, avez-vous vu la clientèle affluer avec ce succès ?
Mais je n’ai pas de clientèle ! Je pratique l’hypnose sur quelques amis, en dehors des tournages. C’est quelque chose qui m’éclate, à côté de mon métier d’actrice, et me nourrit spirituellement.
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Comment est née cette passion ?
C’est arrivé il y a cinq ans, environ, à un moment où j’avais moins de propositions de rôles. J’ai alors décidé d’apprendre un nouveau métier. Ce qui est drôle, c’est qu’au moment où j’ai commencé à me former aux techniques de l’hypnose, j’ai repris les tournages.
L’année dernière, vous deviez proposer une petite séance à Tomer Sisley…
Tomer est quelqu’un qui ne veut pas perdre le contrôle. Il n’acceptera donc jamais !
À moins que vous n’acceptiez de sauter en parachute avec lui…
Hors de question, je déteste ça ! Nous sommes très différents. Par exemple, je suis végétarienne, lui mange des protéines toute la journée. Mais c’est ce qui fait tout notre charme !
Balthazar, est à suivre tous les jeudis à 21h05 sur TF1
Caty Dewanckèle
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