Depuis qu’elle est mariée et mère de famille, Eva Longoria n’a plus rien d’une "desperate housewife". Elle confie à "Closer" à quel point tout lui réussit aujourd’hui.
Closer : Vous voilà de retour à Hollywood après la naissance de votre premier enfant, Santiago, l’an dernier. Ce n’est pas trop difficile de revenir sous les feux des projecteurs ?
Eva Longoria : Je ne suis partie nulle part et je ne pense pas m’être vraiment éloignée du show-business. J’ai juste fait une petite pause quelques semaines avant et après l’accouchement. Par chance, j’ai mis au monde un bébé vraiment très facile. Depuis sa naissance, il fait toutes ses nuits et, en plus, c’est un enfant qui voyage extrêmement bien. Je suis allée plusieurs fois en Europe avec lui, et notamment à Paris, et c’était un vrai bonheur !
Avez-vous l’impression d’être une nouvelle femme depuis que vous êtes maman ?
Non, pas du tout, je suis la même ! (Rires.) En revanche, j’ai un besoin beaucoup plus grand de devenir une meilleure personne et d’offrir un monde meilleur à mon enfant. J’aimerais l’élever dans une grande ferme au côté des animaux. C’est ce qui m’est arrivé : j’ai grandi dans un ranch, au Texas, et il me semble important d’offrir un environnement sain et naturel à Santiago. Je n’ai vraiment pas envie de l’élever à Hollywood.
Votre époux, José Bastón, est producteur, et travaille donc lui aussi dans le show-business. Avez-vous peur que votre enfant souhaite faire carrière à Hollywood ?
Je ne l’en empêcherai certainement pas ! En revanche, je ne ferai rien pour le pousser dans cette voie ! Mais il est encore trop tôt pour savoir s’il souhaitera devenir artiste. Personnellement, je n’étais absolument pas intéressée par la profession de comédienne. J’étais simplement persuadée que je réussirai dans ma vie professionnelle. Je voulais être une femme puissante et très influente.
Regrettez-vous d’avoir attendu l’âge de 43 ans pour avoir un enfant ?
Absolument pas ! Je crois que je n’aurais pas été prête il y a dix ans. Sincèrement. Et puis, je suis issue d’une famille nombreuse, donc cela ne me dérange pas d’être maman d’un seul enfant. Et puis il y a autre chose : non seulement je n’étais pas prête pour devenir maman il y a dix ans, mais je n’avais pas trouvé l’homme pour fonder une famille.
Vous avez trouvé l’homme idéal ?
J’ai trouvé un homme qui me comprend. Il me permet de me sentir à l’aise et, surtout, en sécurité. Il m’offre un avenir serein et une famille soudée et heureuse. Moi, je crois qu’il est important d’admirer son homme et j’ai la chance de pouvoir dire que j’ai beaucoup d’admiration pour mon époux. Nous vivons une époque extrêmement bizarre… Je crois que nous sommes totalement en train de nous déconnecter de la réalité. Nous vivons dans l’ère de l’Internet et du digital. A cause des réseaux sociaux, il est difficile de ne pas avoir peur d’être constamment jugée pour ce que vous dîtes, ce que vous faites, ce que vous portez… Je l’admire, car il m’a acceptée telle que je suis. Il me permet tout simplement de rester moi-même. C’est assez rare de nos jours !
Enfant, qui étaient les personnes qui vous inspiraient ?
Contrairement aux jeunes qui trouvent leur inspiration sur Instagram, j’ai eu la chance de ne pas avoir besoin de chercher très loin et, surtout, de ne pas passer des heures au téléphone. Mes modèles ont été ma mère, ma tante… Ces femmes m’ont permis de devenir la femme que je suis aujourd’hui.
Que pensez-vous de ce qui arrive à votre ancienne partenaire de Desperate Housewives, Felicity Huffman ? (L’actrice a été condamnée à quatorze jours de prison pour avoir versé des pots-de-vin afin de permettre à sa fille d’accéder à l’université.)
Je ne suis pas en mesure de faire de commentaire. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis en contact avec elle. Je ne veux pas alimenter davantage les médias à ce sujet. Elle sait ce que je pense d’elle et elle sait surtout que je serai toujours là pour elle.
Vous seriez partante pour un remake des Desperate Housewives ?
Ma position actuelle ne me permet pas de prendre ce genre de décision. Mais je peux vous confirmer que les aventures de Wisteria Lane me manquent beaucoup. Tout comme les "desperate housewives". J’ai vraiment adoré mon personnage. Mais je crois que Gabrielle a couché avec assez d’hommes et qu’il était devenu impossible de trouver de nouvelles histoires ! (Rires.)
Aujourd’hui, en plus d’être actrice, vous êtes une redoutable productrice. Etes-vous fière de votre parcours ?
Jamais je n’aurais cru connaître une telle carrière. Je me souviens que, lorsque je vivais au Texas, les gens ne me traitaient pas toujours bien… Ils m’appelaient "la Mexicaine". Et quand j’étais au Mexique, on me tournait le dos et on m’appelait "l’Américaine". Grâce à Hollywood, je me sens enfin libre et bien dans ma peau. J’ai enfin cette impression d’être épanouie à la fois dans ma vie professionnelle et privée.
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