De passage dans l’émission de Jordan de Luxe sur Non Stop People, Frédéric Zeitoun a raconté une mésaventure qui lui est récemment arrivée alors qu’il se déplaçait dans le cadre d’un tournage pour Télématin. Il en a ainsi profité pour faire passer un message aux autorités.

Jordan de Luxe

On ne présente plus Frédéric Zeitoun. Chroniqueur emblématique de Télématin depuis plus de 20 ans, il est un visage bien connu des téléspectateurs. Mais ce n’est pas pour autant qu’il a le droit à des traitements de faveur. Bien au contraire ! De passage dans l’émission de Jordan de Luxe sur Non Stop People, il a révélé avoir été victime d’une fâcheuse mésaventure alors qu’il tentait de monter à bord d’un train pour les besoins d’un reportage. « Il se trouve que la remplaçante de mon assistante n’avait peut-être pas fait la bonne démarche, ne m’avait pas inscrit en tant que personne à mobilité réduite auprès de la SNCF« , a-t-il pris soin de préciser en préambule avant d’ajouter : « Vous devez arriver 30 minutes avant, mon train était à 11h39 (…) Je suis arrivé à 11h14. Je n’avais donc pas 30 minutes d’avance, mais 25 minutes d’avance. La personne me regarde au guichet et me dit : ‘monsieur, on ne peut pas vous monter. La règle, c’est 30 minutes. » Un comportement qui a scandalisé le journaliste, lequel a comparé la situation à une « prise d’otage« . « C’est dégueulasse !« , s’est-il même agacé face à celui qui a brièvement officié comme chroniqueur dans Touche pas à mon poste.

Frédéric Zeitoun pousse un coup de gueule

Pensant trouver une personne qui aurait une âme plus charitable, Frédéric Zeitoun explique s’être ensuite dirigé vers un contrôleur qui se trouvait sur le quai. Mais là encore, il s’est heurté à un refus. « Il m’a dit : ‘ah ça ce n’est pas de ma responsabilité, je n’assume pas.’ Il y avait juste un petit tour de clé pour que le plancher s’élève et que je puisse monter ! », déplore le chroniqueur de Télématin. « C’est une honte ! », ajoute celui qui estime que les transports publics ne sont pas adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Ces barrières du quotidien, Frédéric Zeitoun les vit comme un second handicap. Lui ne demande pourtant qu’un chose : pouvoir profiter des plaisirs de la vie comme tout le monde. « Encore une fois, qu’on adapte juste les villes, qu’on fasse que la cité au sens latin du terme soit accessible pour tout le monde. On ne demande pas autre chose. Aujourd’hui, on est surhandicapés ! », a-t-il conclu face à un Jordan de Luxe très ému par sa détresse…

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